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L'express de Madagascar | Madagascar | 22/05/2013 | Lire l'article original
« Des publicités sur des dispositifs médicaux ont été constatées, ces derniers temps, dans des stations audiovisuelles (…) En vertu de l'article 55 de l'ordonnance n°92.039, du 14 septembre 1992, sur la communication audiovisuelle, ces publicités non conformes à la réglementation en vigueur feront l'objet d'une mise en demeure (…) », a fait savoir le communiqué du ministère de la Communication, hier.
Une source proche du dossier auprès du ministère de la Santé publique a avancé, ensuite, que ce rappel à l'ordre fait suite à l'absence d'une structure pour vérifier l'efficacité de ces dispositifs médicaux ainsi qu'un vide juridique qui les régit.
Nécessité d’un visa
« Ces dispositifs ne sont pas de vrais médicaments comme l'aspirine ou le paracétamol. Aussi, l'agence de médicament de Madagascar n'a pas les moyens de les analyser. Parfois, ils se présentent aussi comme un complément d'aliment. Mais l'Agence de contrôle de la sécurité sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires n'analyse, non plus, que les produits alimentaires comme l'huile ou les friandises mises sur le marché. Elle n'a pas pour mission d'analyser les aliments à vérité thérapeutique », a expliqué la source.
Cette même source a indiqué, par la suite, que seul un médicament enregistré et muni d'un visa de circulation sur le marché pourrait bénéficier d'une telle publicité. Ils sont une dizaine qui auraient obtenu ce visa, cette année. « Mais des dérives ont été constatées, ces derniers mois, concernant la publicité de ces dispositifs médicaux n'ayant pas une autorisation du ministère de la Santé publique et qui pourraient avoir un impact sur la santé publique. Aussi, faute de moyens pour les analyser, l'État a lancé cet avertissement. La loi régissant ces dispositifs fait, également, défaut actuellement », a ajouté la source.
Haro sur l'automédication
Plusieurs règles doivent être suivies avant de faire la publicité d'un médicament. Celui-ci doit être enregistré et obtenir une autorisation de vente auprès du ministère de la Santé publique. Mais ce sont les médicaments ou les dispositifs médicaux qui ne nécessitent pas une prescription médicale qui peuvent bénéficier d'une publicité. Un médicament contenant un antibiotique est ainsi prohibé. L'incitation à prendre des suppléments d'aliment peuvent, par contre, être autorisée si c'est dans le cadre d'un programme gouvernemental. Mais c'est le programme qui engage la demande d'une publicité, non pas une société privée. L'objectif est de ne pas inciter les gens à faire une automédication.
Vonjy Radasimalala
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