Prenant la parole en premier lieu, le représentant de l'UNICEF au Congo, Koen Vanormeling s'est expliqué : «Comme vous le savez la malaria tue, la diarrhée tue, les infections respiratoires tuent également. Ces infections sont responsables de 75 % de la mortalité, ce qui représente un niveau inacceptable. Ce don, constitué des médicaments essentiels, contribuera à améliorer la gestion de la COMEG et près de 400 000 enfants congolais pourront en être les bénéficiaires. Je félicite le gouvernement congolais pour son engagement en faveur des enfants et en faveur des Objectifs du millénaire pour le développement.

L'UNICEF et les autres agences du système des Nations unies telles que l'OMS, le FNUAP et le PNUD, sont engagés pour aider la République du Congo à réaliser les Objectifs du millénaire et plus particulièrement l'objectif de la réduction de la mortalité infantile et néo-natale».

Pour le premier secrétaire de l'ambassade du Japon au Congo et au Gabon Yokuo Morata, ce moment est historique. Il s'en explique en précisant : «Malgré la suspension de la coopération bilatérale entre le Japon et le Congo en raison des conflits dans ce pays, le Japon à travers les organisations multilatérales, telles que l'UNICEF, le PNUD, le HCR, a continué à soutenir le Congo. Récemment le ministre des Affaires étrangères congolais Rodolph Adada a séjourné au Japon et a eu des séances de travail avec son homologue japonais. Leurs entretiens ont porté sur la relance de la coopération bilatérale de grande envergure. Ma présence ici chez vous s'inscrit aussi dans ce cadre-là. Le Japon est aux côtés du Congo, même si nos deux pays sont éloignés géographiquement», a conclu Yokuo Morata.

Réceptionnant le don, le ministre congolais de la Santé et de la population, Alphonse Gando, a déclaré : «Le gouvernement congolais par ma voix remercie le gouvernement japonais et assure le premier secrétaire que ces médicaments arriveront bel et bien à leurs destinataires». Ce don constitué essentiellement de produits, comme la quinine, les antipaludiques, les antiparasites, le fer, et de perfusions antidiarrhéiques, s'élève à près de 60 millions de FCFA. Ceux-ci ne représentent qu'une partie du don total du gouvernement japonais qui s'élève à 1 milliard de FCFA, et précisons que la seconde partie constituée essentiellement des moustiquaires imprégnées est distribuée actuellement dans les départements et les centres de santé intégré.

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