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Cameroon tribune | Cameroun | 02/06/2013 | Lire l'article original
C’est l’amphithéâtre de l’Ecole nationale supérieure polytechnique qui abritait la réunion. La commission ad hoc dirigée par le Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I, a présenté son rapport, fruit d’une année d’enquête et de collectes de données sur le terrain.
Les faits sont édifiants. 6000 étudiants sont déclarés dans ces structures. Seuls deux instituts privés d’enseignement supérieur, sur les six visités à travers le triangle national, remplissent plus ou moins les normes minimales de fonctionnement. Il s’agit de l’Institut supérieur des sciences de la santé de Bangangté, plus connu sous le nom « d’Université des montagnes » et l’Institut supérieur de technologies médicales de Nkolondom (Yaoundé 1er). Le rapport indexe également les facultés publiques de médecine. « A priori, on peut penser que les établissements publics sont les meilleurs. Or, ce n’est pas le cas », reconnaît le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur qui co-présidait la cérémonie avec André Mama Fouda, le Minsanté. On a noté l’absence des représentants des différents ordres professionnels (médecine, chirurgiens, pharmaciens). Il a été cependant précisé qu’ils ont participé à l’étude.
« La commission Sosso » a fait des constats accablants. Les structures de formation sont confrontées, entre autres, à une fragilité financière préoccupante, une organisation administrative et académique inappropriée, au recours systématique au mercenariat….Ce qui aboutit à la dépréciation en formation médicale. La commission a fait des recommandations qui vont de la suspension des autorisations de création et d’ouverture à la fermeture systématique de tous les établissements fonctionnant en violation de la législation. Elle prescrit l’harmonisation des programmes de formation. Dans le chapitre des résolutions, le Minesup et le Minsanté arrêtent comme mesures d’urgence l’organisation d’un examen national unique d’aptitude à l’adresse de ceux qui veulent embrasser la carrière médicale à l’entrée comme à la sortie. « Ce sera effectif dès la prochaine rentrée, sauf objection de la hiérarchie », a promis le Pr. Jacques Fame Ndongo décidé à mettre de l’ordre dans ce secteur.
Brice MBEZE
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