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Prévention - Contre la progression des maladies de la prostate au Sénégal : De la nécessité de briser les chaînes de l’ignorance et les tabous

Le quotidien | Sénégal | 10/06/2013 | Lire l'article original

Les maladies de la prostate gagnent du terrain dans le pays ; d’où la nécessité pour les urologues d’amener les populations à se faire dépister au moins une fois par an, pour les populations âgées de plus de 40 ans. Le professeur Baye Assane Diagne, chef du service Urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec semble avoir réussi le pari de mobiliser des milliers de Sénégalais, âgés de 40 ans et plus, jeudi dernier, dans son service et dans six autres à Dakar, à propos des maladies de la prostate.

Cette maladie inconnue du grand public, mais qui nourrit beaucoup de controverses, relatives aux facteurs favorisants, a également réuni d’éminents urologues sénégalais au cours de cette journée, pour briser les chaînes de l’ignorance et encourager les personnes âgées à parler de leur mal, sans retenue aucune.

A l’occasion d’une journée de consultation gratuite des maladies de la prostate, dans le cadre de la journée mondiale de la prostate, pas moins de 1 500 personnes ont été dépistées, de seulement 8h à 15h. Ce qui est un record aux yeux du professeur Diagne même s’il dit n’en avoir pas attendu moins. Vu l’intérêt que les populations ont accordé à ces maladies, une autre journée de dépistage est même prévue aujourd’hui, dans les mêmes sites, à savoir outre l’hôpital Aristide Le Dantec, l’hôpital général de Grand-Yoff, l’hôpital militaire de Ouakam, le centre de gériatrie de Ouakam ou encore le centre médico-social de l’Ipres de Dakar.
La demande étant très forte, les initiateurs de cette campagne de sensibilisation comptent toucher le maximum de cibles dans la mesure où l’accès aux services de santé dans ce pays demeure encore un luxe pour plus de 90 % de la population.

Pour Pr Diagne, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les gens veulent aller se faire soigner ou se faire consulter, mais ils n’en n’ont pas les moyens, d’où leur choix, pour beaucoup, de vivre secrètement avec leur mal chez eux jusqu’à ce que mort s’en suive. Ce qui est assez illustratif de «l’échec» patent du Plan Sésame qui se cherche encore, regrette le responsable de la chaire d’urologie à la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Pire encore, a-t-il prévenu, la Couverture maladie universelle tant vantée par le nouveau régime va à vau-l’eau, si l’on y prend garde, parce que les préalables ne sont pas réglés et la politique nationale de santé adaptée aux réalités du pays.

Au cours de la campagne de sensibilisation dans les sites de dépistage des maladies de la prostate, les populations sont invitées à «ne pas attendre jusqu’à avoir des symptômes pour aller à l’hôpital». Il faut aussi «consulter un urologue une fois par an à partir de 40-45 ans pour le dépistage individuel du cancer de la prostate. Mais en cas de cancer familial de la prostate (trois apparentés de 1er ou de 2ème degré atteints ou deux apparentés âgés de moins de 55 ans), l’âge du dépistage dans la famille sera l’âge du plus jeune malade moins 10 ans. Par exemple, si le plus jeune membre de la famille qui a eu un cancer avait 48 ans au moment du diagnostic, le dépistage dans la famille sera de 38 ans».

Aussi, a préconisé Pr Diagne, il faut «avoir une bonne hygiène de vie : activité physique régulière, réduire la consommation d’aliments gras et de viande rouge». De telles initiatives sont encouragées par des personnes venues se faire dépister à l’hôpital Le Dantec. Certains d’entre elles ont profité de la présence des médias pour lancer un appel au ministère de la Santé, afin de faciliter de telles opérations de gratuité.

Écrit par Aly FALL

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