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Revue de presse de Santé tropicale

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VIH/SIDA : La pandémie continue de faire des ravages ; 2,9 millions de décès en 2006

Le patriote | Côte d'Ivoire | 02/12/2006 | Lire l'article original

L’épidémie mondiale de SIDA continue de croître. Et des données préoccupantes indiquent que certains pays voient repartir à la hausse des taux d’infection à VIH. On estime à 39,5 millions, le nombre de personnes vivant avec le VIH, selon les derniers rapports de l’organisation des Nations Unies pour le SIDA (ONUSIDA) et de l’organisation mondiale de la santé (OMS), publié le 21 novembre dernier. Et 4,3 millions de nouvelles infections ont été enregistrées en 2006, dont 2,8 millions (65%) en Afrique subsaharienne.

Les taux d’infection se sont élevés de plus de 50% en Europe orientale et Asie centrale depuis 2004. En 2006, 2,9 millions de personnes sont mortes de SIDA. Les nouvelles données suggèrent que lorsque les programmes de prévention du VIH n’ont pas été maintenus et/ou adaptés à l’évolution des épidémies dans certains pays, les taux d’infection restent stables ou sont à nouveau en hausse. Le rapport relève qu’en Amérique du Nord et en Europe Occidentale, les programmes de prévention du VIH n’ont souvent pas été maintenus. Et le nombre de nouvelles infections n’a pas changé.

Dans certains pays qui avaient pu obtenir une diminution du nombre des nouvelles infections, comme en Ouganda, les progrès ont ralenti et l’on constate aujourd’hui des taux d’infection en augmentation. « C’est très préoccupant, car nous savons que l’extension des programmes de prévention du VIH dans ces pays a montré que des progrès avaient été accomplis dans le passé. L’Ouganda en est l’exemple type. Ce qui signifie que, les pays n’avancent pas à la même vitesse que leurs épidémies. En même temps que nous élargissons les programmes de traitement du VIH, nous devons intensifier considérablement les efforts de prévention qui sauvent des vies », a déclaré le directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Docteur Peter PIOT.

La prévention du VIH doit être maintenue dans la durée

Les programmes élargis de prévention du VIH qui sont centrés sur les personnes les plus exposées au risque d’infection et qui leur sont adaptés, font des percées. Entre 2000 et 2005, le déclin de la prévalence du VIH parmi les jeunes est évident au Botswana, au Burundi, en Côte d’Ivoire au Kenya, Malawi, République Unie de Tanzanie, Rwanda et au Zimbabwe. En Chine, précise le rapport, l’on a des exemples de programmes à l’intention des professionnel(le)s du sexe qui ont conduit à une utilisation accrue du préservatif et une diminution du taux des infections sexuellement transmissibles. Et des programmes visant les consommateurs de drogues injectables montrent également que des progrès ont été réalisés dans certaines régions.

Les défis à relever :

Les programmes de prévention du VIH dans de nombreux pays n’atteignent pas les individus les plus exposés au risque d’infection : tels les jeunes, les femmes et les filles, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe leurs clients. S’y ajoutent les consommateurs de drogues injectables et les minorités ethniques et culturelles. Le rapport souligne que la question des femmes et des filles au sein de l’épidémie de SIDA doit faire l’objet d’une attention accrue et sans faille. En Afrique subsaharienne par exemple, les femmes continuent d’être plus exposées que les hommes au risque de contracter le VIH. Et dans la plupart des pays de la région ce sont aussi elles (les femmes) qui devraient s’occuper des personnes infectées par le VIH. Il est, à en croire le DG de l’ OMS par intérim, le Dr Anders Nordström que les partenaires de lutte contre le Sida continuent d’accroître les investissements à la fois dans les services de traitement. Ce, pour diminuer le nombre de décès et de malades inutiles que provoque le Sida. Il a fait remarquer qu’en Afrique subsaharienne, la région la plus durement touchée, où l’espérance de vie actuellement n’est que de 47 ans. Soit 30 ans de moins que dans la plupart des pays à revenu élevé.

4,7% du taux de prévalence en Côte d’Ivoire

Les dernières enquêtes ont révélé que le taux de prévalence en Côte d’Ivoire a chuté de 7 à 4,7%. Malgré cette baisse, elle est le pays d’Afrique de l’ouest le plus touchée par l’épidémie du VIH, dont environ 530 000 adultes (de 15 à 49 ans) et plus de 40 000 enfants de 0 à 14 ans. Et les jeunes représentent les principales victimes de l’épidémie. Le ministère de la santé et de l’hygiène à travers le Programme National de prise en charge médicale des PVVIH (PNPEC) avec l’appui technique et financier de plusieurs partenaires au développement (l’OMS ; Fond Mondial (FM) ; PEPFAR ; ESTHER) a entrepris depuis 2003 de décentraliser l’accès aux soins pour les PVVIH. Des sites de prise charge (PEC) médicales ont été mis en place sur toute l’étendue du territoire national.

Ce, pour répondre aux stratégies de prévention (CDV ; PTME). A ce jour, la Côte d’Ivoire a plus de 80 centres de prise en charge, une vingtaine de centres de conseil et de dépistage volontaire (CDV). Et environ 87 centres de prise en charge de la transmission mère enfant (PTME). Il est bon de noter que le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) mises sous Anti-retroviraux (ARV) est passé à 57 000. Et le ministre ivoirien de la santé, Dr Alla Kouadio René, ambitionne mettre 140 000 personnes sous ARV d’ici 2010. Le moins qu’on puisse écrire, c’est qu’en Côte d’Ivoire les ARV coûtent moins chers : 1 000F, le patient doit débourser 3 000Fcfa pour s’approvisionner pour trois mois.

Anzoumana Cissé

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