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Sidwaya | Burkina Faso | 16/06/2013 | Lire l'article original
Comment le patient peut-il exercer ses droits, sans remettre en cause la responsabilité médicale ? Quelles sont les sanctions prévues par la législation burkinabè dans le cadre de la responsabilité médicale ? C’est ce sur quoi se sont penchés, le samedi 15 juin 2013 à Ouagadougou, les 200 participants au 4e congrès ordinaire de l’Ordre national des médecins du Burkina. Selon le président du conseil national de l’Ordre des médecins, Pr Théophile Lincoln Tapsoba, le thème de la rencontre à savoir : « Droits du patient et responsabilité médicale » est d’actualité dans la mesure où la profession est sujette à de nombreuses critiques.
C’est la raison pour laquelle il a déclaré qu’il est temps que la communication soit le leitmotiv de tout médecin à raison de l’exigence des malades en ce qui concerne leur santé. « Il n’est plus possible, si l’on veut l’adhésion des patients à nos prescriptions, que nous nous contentions de faire des ordonnances », a-t-il averti. Pour ce faire, Pr Tapsoba a suggéré que tout patient soit informé de ce dont il souffre et de la nature des prescriptions qui sont faites. En outre, il a soutenu que l’Ordre des médecins du Burkina a engrangé des acquis depuis sa création le 16 avril 2005. Ce sont, entre autres, la tenue des Journées du médecin burkinabè à Ouagadougou, Tenkodogo, Ouahigouya et Koudougou, l’organisation des congrès de la structure, la publication régulière du tableau de l’Ordre des médecins, la mise en place d’une maison pour les professionnels de la profession.
Par ailleurs, il a sollicité du ministre de la Santé, Léné Sebgo, de « peser de tout son poids » pour l’adoption en conseil de ministres, du code harmonisé de déontologie des médecins et chirurgiens-dentistes de l’espace CEDEAO qui est une disposition de la loi portant création dudit Ordre. Le ministre de la Santé a souligné que la tenue du congrès est le signe d’une vitalité de l’Ordre des médecins burkinabè. « C’est un moment de rencontre et d’échanges qui permet aux médecins de renforcer votre appartenance à un même corps », a-t-il indiqué. Et de poursuivre que les attributions de la loi 028 de 2012 font de l’Ordre des médecins, le régulateur de la pratique médical et le garant de la moralité, de l’éthique de la profession.
De l’avis du ministre Sebgo, le thème du conclave traduit ce que doit être la relation médecin-patient, basée sur la confiance réciproque. « Les patients ont droit à des soins de qualité administrés par un médecin compétent, vigilant, prudent (…) Il est de la responsabilité de celui-ci d’utiliser tous les moyens dont il dispose pour fournir le traitement aux malades », a-t-il affirmé. A l’entendre, cette relation bénéficie d’un encadrement réglementaire et juridique inscrit dans plusieurs codes (pénal, civil, etc.).
Nestor BAKI
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