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Les patients des pays en développement n’ont pas accès aux nouveaux traitements

L'Express | Maurice | 01/12/2006 | Lire l'article original

En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida, Médecins sans frontières (MSF) dénonce le coût élevé des nouveaux médicaments qui prive les patients des pays en développement d’un accès aux traitements nécessaires à leur survie. MSF observe dans un communiqué que, cinq mois après avoir recommandé l’utilisation de nouveaux traitements innovants dans les pays en développement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) “n’a toujours pas exposé de véritable stratégie pour en faciliter l’accès”.

De fait, souligne l’organisation humanitaire, les nouveaux traitements de “première ligne” recommandés par l’OMS peuvent être “jusqu’à six fois plus chers” que les combinaisons les plus utilisées aujourd’hui. De plus, poursuit-elle, “en raison de la résistance pharmacologique ou des effets secondaires, le passage à de nouveaux traitements se révèle souvent nécessaire pour les patients sous antirétroviraux (ARV)”.

En effet, “si une résistance apparaît, les malades doivent pouvoir bénéficier de nouveaux médicaments, sans lesquels ils retomberont malades et mourront”. Or ces traitements de “seconde ligne” peuvent être “jusqu’à 50 fois plus coûteux”, relève MSF. “C’est l’existence de médicaments génériques à un coût abordable qui a permis d’introduire les thérapies antirétrovirales dans les pays en développement”, rappelle le Dr Tido von Schoen-Angerer, directeur de la campagne d’accès aux médicaments essentiels de MSF. Selon lui, “les programmes thérapeutiques échoueront si un approvisionnement continu en versions génériques de ces nouveaux médicaments n’est pas assuré”.

Prix dépassant le revenu annuel moyen

Au problème du coût s’ajoute le fait que ces nouveaux médicaments ne sont souvent pas commercialisés dans les pays en développement. Comme l’explique le Dr Moses Massaquoi, qui travaille pour MSF au Malawi, “de nombreux nouveaux médicaments ne sont même pas disponibles dans les contextes où nous travaillons, car leur enregistrement n’est pas une priorité pour les firmes pharmaceutiques”.

Le ténofovir, l’un des médicaments anti-Sida les plus souvent prescrits dans les pays riches et figurant sur la liste des traitements recommandés par l’OMS, a reçu son autorisation de mise sur le marché en 2001 aux Etats-Unis. Pourtant, Gilead, son fabricant, ne l’a fait enregistrer que dans 15 des 97 pays en développement qui remplissaient les conditions requises pour bénéficier d’un prix réduit.

Autre exemple fourni par MSF : le lopinavir/ritonavir résistant à la chaleur, version améliorée d’un des antirétroviraux d’Abbott, lancé voilà plus d’un an aux Etats-Unis. Cette combinaison n’a pas encore été enregistrée dans le moindre pays en développement, alors que cette nouvelle formule est bien mieux adaptée aux régions tropicales.

“Pour la plupart des pays en développement situés en dehors de l’Afrique, comme la Thaïlande et le Guatemala, l’entreprise a indiqué un prix de l’ordre de 2 200 dollars par an, un prix qui dépasse largement le revenu annuel moyen dans ces pays”, constate Médecins sans frontières.

L’ONG appelle l’OMS, l’Onusida et la Banque mondiale à “s’attaquer au problème des brevets pharmaceutiques, qui ne cessent d’entraîner la hausse des prix des traitements”.

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