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Radio Okapi | Congo-Kinshasa | 25/06/2013 | Lire l'article original
Aux dernières statistiques de 2007, a affirmé Felix Kabange Numbi, le pays a été présenté avec une prévalence de 1,3 %. « Mais ces résultats ont été contestés par le pays du fait de certaines erreurs méthodologiques. Dès lors une grande guéguerre s’est engagée entre le pays et les organisations internationales si bien que le pays apparait sans données », a-t-il poursuivi.
Pour le Programme nationale multisectoriel (PNMLS), la situation sur le terrain démontre bien que la RDC a un taux de prévalence élevée dans certaines villes comme Lodja, Tshikapa, Lubumbashi, Kasumbalesa, Fungurume et les provinces de l’Est du pays.
Mais le docteur Liévin Kapend regrette que l’opinion ne soit pas suffisamment informée sur cette pandémie.
« Les jeunes ne maitrisent pas encore les notions de prévention et de lutte contre le VIH. Les professionnelles de sexe sont aussi vulnérables. En plus l’utilisation des préservatifs n’est pas optimale », déplore-t-il.
Le thème retenu cette année pour cette deuxième conférence nationale sur la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/Sida est « Ensemble pour une génération sans sida ».
A la fin de ces assises de trois jours, des résolutions seront prises pour permettre au gouvernement congolais de mettre en place une politique de lutte contre la pandémie du Sida.
Pour le bureau d’appui à l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONU-Sida, arriver à une génération sans sida nécessite un engagement concret du gouvernement, des stratégies uniformes de lutte et un dynamisme des partenaires.
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