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La gazette de la grande île | Madagascar | 01/07/2013 | Lire l'article original
La rencontre des chefs de file nationaux et internationaux issus de plus de 25 pays d'Afrique la semaine dernière à l'occasion du 12ème Atelier annuel de partage des meilleures pratiques du Programme national de contrôle du paludisme (PNCP) était une opportunité pour les représentants de discuter du problème des antipaludéens non conformes en Afrique et aborder les principaux thèmes et défis auxquels est confrontée la communauté de lutte contre le paludisme. Cette année, le thème de l'atelier du NMCP est : « Élargir l'accès aux combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine (CTA) ».
La réussite du traitement contre le paludisme dépend de la haute qualité des antipaludéens. Pourtant, des antipaludéens non conformes et obsolètes et des monothérapies orales à base d'artémisinine demeurent facilement accessibles dans de nombreux pays africains auprès du secteur privé. Ces traitements sont susceptibles de contenir trop peu, voire aucun, ingrédient actif, mettant ainsi en danger la vie des patients.
A cet effet, les secteurs privés sont nécessaires pour assurer un accès à des antipaludéens de qualité. Ainsi, l’'intégration du Fonds pour des médicaments antipaludéens à des prix abordables au cœur du processus de subvention du Fonds mondial signifiera qu'à l'avenir, les pays devront déposer une demande spécifique et octroyer des ressources aux stratégies du secteur privé. Cela pourrait affecter l'accès des patients aux médicaments à qualité assurée car jusqu'à la moitié des achats d'antipaludéens par les Africains se fait auprès du secteur privé. Dans ce contexte, il existe un besoin d'étudier comment les responsables intégreront l'accès du secteur privé aux antipaludéens dans leurs stratégies globales de lutte contre le paludisme.
A cette occasion, Novartis connecte la communauté mondiale de lutte contre le paludisme. En fait, Novartis lancera une communauté virtuelle pour permettre aux participants à l'atelier de poursuivre toute l'année les discussions entamées pendant l'atelier. Cette communauté privée, accessible uniquement sur invitation, sera hébergée sur un site Internet de communautés d'experts développé et administré par le Global Health Delivery (Ghd) Project de l'Université de Harvard,. La plateforme permettra aux membres du programme de discuter des nouveaux défis et réussites, ainsi que des solutions pratiques pour améliorer le contrôle du paludisme et les stratégies d'éradication dans leur pays. Cela permettra aux utilisateurs de diffuser leur travail et de se connecter à près de 10 000 autres membres des communautés publiques à travers divers domaines pathologiques sur GHD, qui représente plus de 2 800 organisations dans 175 pays.
R.V.
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