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La gazette de la grande île | Madagascar | 05/07/2013 | Lire l'article original
Cette manifestation sera riche en événements, conférence et ateliers en tout genre. Pourtant, la branche des urgentistes est encore une novice dans le secteur de la santé à Madagascar. N'existant que depuis une dizaine d'années, on ne compte actuellement que 67 urgentistes repartis dans tout Madagascar. Il est clair que c'est un nombre plus qu'insuffisant. Le Docteur Randrianjatovo Léon explique ce sous-effectif par la jeunesse de la filière elle-même et que les étudiants n'ont pas beaucoup de connaissances sur cette branche. Tous les ans, seuls six à dix étudiants choisissent d'être urgentistes et entament les deux ans de formations pour le devenir. Et surtout par la difficulté de ce métier, en effet, il faut avoir une grande force physique et psychologique pour la pratiquer. Car la plupart du temps, les patients qui viennent à l'urgence sont en piteux états et les médecins doivent à tout moment faire preuve de sang-froid pour les soigner. Cette branche souffre aussi d'un grand manque en matériel ce qui compromet énormément leur travail.
Loin de se décourager, l'Association des Médecins Urgentistes de Madagascar a de grands projets susceptibles de bouleverser totalement le paysage de la santé malgache. Madagascar est le seul pays de l'Océan Indien à ne pas avoir de Service d'Aide Médicale d'urgence ou SAMU et la première étape de sa mise en place est la création du Centre de Réception et de Régulation des appels qui sera dirigé par des urgentistes afin de conseiller les malades pour arriver aux urgences. Et après le SAMU, ils prévoient la mise en place du Service Mobile d'Urgence et de Réanimation qui existe déjà mais dans le secteur privé.
Dans tous ces projets, les patients sont les premiers bénéficiaires, alors les urgentistes ont profité de cette journée pour nous expliquer qu'ils sont médecins et non magiciens et font appels à tous leurs patients de prendre soin de leurs santé car à cause de la pauvreté, les malgaches ne se soucient de leur santé qu'une fois malades.
Yanne Lomelle
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