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Le congolais | Congo-Kinshasa | 13/07/2013 | Lire l'article original
Il les invite à faire plus confiance aux personnels de santé, mieux qualifiés à suivre et à soigner les malades :
«Il est souhaitable d’amener l’enfant souffrant dans une structure sanitaire la plus proche où il y a des personnes avisées qui pourront déterminer la maladie et lui prescrire les médicaments en rapport avec sa maladie».
Le médecin chef de zone de santé d’Isiro regrette qu’il y ait des parents qui préfèrent donner de vins de raffia à leurs enfants qui souffrent de la rougeole et d’autres encore administrent des potions qu’eux-mêmes connaissent (NDLR : feuilles de manioc et autres).
«Nous conseillons aux parents de cesser avec ces pratiques qui ne guérissent pas mais qui risquent d’aggraver la maladie qui pourra emporter l’enfant», a conclu le docteur Benjamin Andugule.
On rappelle que la zone de santé d’Isiro avait enregistré, de janvier à juin 2013, trois cent cinquante-six cas de rougeole dont quatre décès.
En avril dernier, le responsable de la vaccination à l’Unicef RDC, Docteur Granga Davuya, avait indiqué à l’occasion de la semaine de vaccination que 607 mille enfants de 0 à 7 ans ne sont pas vaccinés en RDC.
Selon lui, l’épidémie de la rougeole explique effectivement la faiblesse du système de santé et celle du système de vaccination en RDC.
«Pour que les enfants soient protégés, le taux de couverture vaccinale contre la rougeole doit être au-delà de 95 pourcent», avait estimé le docteur Granga. Ce que la RDC n’a pas encore atteint.
RO
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