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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 31/08/2013 | Lire l'article original
En 2004, une campagne de dépistage des malades dentaires avait été organisée dans la province du Bas-Congo, à l’initiative de l’Association des chirurgiens dentistes de cette province. Selon les statistiques publiées par l’Association des chirurgies du Bas-Congo, 11 000 malades dentaires ont été recensés. Les malades se recrutaient parmi les enfants et les adultes.
Neuf ans après (2013), une campagne de sensibilisation à la lutte contre les maladies dentaires a été organisée dans la province du Bas-Congo. Comme en 2004, elle l’a été grâce à l’Association des chirurgiens dentistes de cette province. A signaler que pour fonctionner le comité provincial des chirurgiens dentaires a été confronté à plusieurs difficultés. Ce qui ne lui a pas permit d’atteindre les coins et recoins de la province.
Autre difficulté rencontrée : le désintéressement des malades qui ne veulent pas se présenter au cabinet des chirurgiens dentistes et qui préfèrent consulter les mains inexpertes avec toutes les conséquentes que cela comporte. L’insuffisance de chirurgiens dans plusieurs centres de santé tant privés que publics, à travers la province du Bas-Congo, devient un handicap sérieux, fait-on savoir.
La mauvaise hygiène dentaire, notent les chirurgiens dentistes, est la cause de la carie dentaire. Ainsi, conseillent-ils aux enfants et adultes de brosser les dents avant de se coucher. Les parents sont appelés d’interdire à leurs enfants de consommer les aliments sucrés tels que les biscuits, les bonbons, les chocolats.
Ainsi, le comité constate que la participation sollicitée du ministre de la Santé publique, des organisations non gouvernementale (ONG), de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Unicef, la Coopération technique (CTB) et du Comité international de l’Association des chirurgiens dentistes en République démocratique du Congo n’a pas été fait.
Manque d’eau potable à Seke-Banza
L’eau, c’est la vie, dit-on. A la cité de Seke-Banza (district du Bas-Fleuve) par contre, il ne semble pas être le cas, car sa population est confrontée à une carence en eau potable.
En effet, la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso) - une entreprise publique - y est absente. Les sources d’eau entretenues sont rares. Ce qui oblige la population à recourir aux eaux des pluies ou à celles des rivières et qui sont, par conséquent, souillées.
Face à cette situation, la population demande aux opérateurs politiques commerciaux, aux organisations non gouvernementales ayant l’eau dans leurs activités ainsi qu’au gouvernement provincial du Bas-Congo d’intervenir pour lui procurer une eau potable propre à la consommation. Cela va lui éviter de continuer à consommer l’eau souillée et éviter les maladies d’origine hydrique.
Washington Lutumba
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