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Revue de presse de Santé tropicale

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La grève des médecins paralyse les hôpitaux de Kinshasa

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 17/09/2013 | Lire l'article original

Faute d’avoir trouvé un compromis avec le gouvernement, le Syndicat national des médecins (SYNAMED) a durci son mot d’ordre de grève. Le mouvement a été déclenché hier lundi 16 septembre dans tous les hôpitaux de la capitale. A l’Hôpital général de référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo, l’absence de certains médecins s’est fait sentir. Dans cet établissement hospitalier, l’un des plus grands du pays, Seuls les services d’urgence ont pu fonctionner.

Au cours de l’entretien accordé à la radio okapi, le dimanche 15 septembre 2013, le secrétaire général du syndicat national des médecins (SYNAMED), Dr. Mankoy Badjoki, a invité les médecins à « prendre une disposition face au silence du gouvernement ». Il estime que le gouvernement veut amener les médecins à une grève radicale. Sur ce, il regrette que le gouvernement continue de faire passer du temps au lieu de répondre à l’une de leurs préoccupations qui est l’augmentation salariale.

« Pour les médecins, la grève persiste toujours, donc elle est là. Malgré cela, ils font un service minimum », a indiqué un médecin qui a requis l’anonymat. Visiblement, ce sont les infirmiers qui travaillent à leur place.

Quant aux malades, ils déplorent le fait que les médecins ne s’occupent pas d’eux et qu’ils n’aient pas des soins appropriés. « Notre souhait est que le gouvernement puisse vite décanter cette situation, car nos vies sont en danger sans la présence des médecins », a déploré un malade rencontré à l’ex-Mama Yemo, colis de médicaments à la main.

A leur tour, les garde-malades dénoncent déjà un taux élevé de mortalité, malgré la présence de quelques médecins qui n’interviennent qu’en cas d’urgence.

Le gouvernement calme la tempête

Face à cette question brûlante de l’heure, le vice-Premier ministre, ministre du Budget Daniel Mukoko Samba, a donné le point de vue du gouvernement. Il a réagi lundi 16 septembre lors de la réunion de la troïka stratégique par rapport à la radicalisation ou non de la grève des médecins.

« Il ne sert à rien de radicaliser la grève alors que l’on négocie. Le plus important, c’est la bonne foi. Il faut négocier de bonne foi et c’est ce que fait le gouvernement par rapport aux demandes qui sont formulées par les médecins dans l’immédiat, mais aussi par rapport à la préparation du budget de l’Etat 2014 », a-t-il affirmé.

Donc pour le gouvernement, il va y avoir un peu plus de marge de négocier en ce qui concerne le budget 2014 que par rapport aux demandes immédiates, qui ne sont pas prises en charge budgétairement dans le cadre budgétaire actuel de 2013. « Nous devons avoir une attitude responsable », a-t-il martelé à la presse.

Et d’ajouter : « nous négocions avec une corporation et il faudra que nous nous mettions d’accord. Cela signifie que nous avons le moyen budgétaire de faire face aux engagements nouveaux que nous avons pris avec cette corporation. Ce serait irresponsable de prendre les engagements et de ne pas avoir le moyen budgétaire de faire face à ces engagements », a signifié le vice-Premier ministre.

« Nous sommes à quelques mois de la fin de l’exercice 2013, nous sommes en train de préparer le budget 2014, je pense que nos frères, nos amis, nos sœurs médecins devraient aussi faire preuve de même degré d’ouverture dont le gouvernement a fait preuve dans cette négociation », a poursuivi Mukoko.

Pour le gouvernement, radicaliser une grève en pleine négociation, c’est une façon quand même d’exercer une pression que le ministre du Budget estime « indue sur le gouvernement ».

C. Nzungu, G. Bingo, M. Kokusa (Stagiaires/UCC)

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