Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Le phare | Congo-Kinshasa | 20/09/2013 | Lire l'article original
Ont pris part à ce moment d’échanges scientifiques, le médecin-directeur de la Clinique Ngaliema, Dr Tshiamala, le point focal cancer de l’OMS chargé de maladies non transmissibles, le Dr Adolphe Kongolo, et le coordonnateur d’Assicas RDC, Célestin Katshunga.
Appelé à intervenir en premier, le coordonnateur de l’ONG Assicas RDC, dans sa brève présentation du cancer, a démontré que cette maladie est encore considérée comme étant tabou en Afrique et plus particulièrement en RD Congo.
Il a avoué que le cancer tuait plus que le sida, la tuberculose, et en même temps, a déploré l’inexistence des registres de cancers, l’absence de statistiques viables et de prise en charge adéquate.
Présentant son organisation, Célestin Katshunga a indiqué que l’Ong Assicas RDC a été reconnue officiellement le 20 décembre 2010 et agit dans les différents domaines d’intervention, de sensibilisation, de renforcement des capacités…
Et pour ce qui est de perspective envisagée, le coordonnateur d’Assicas RDC a fait savoir qu’un projet de construction et d’équipements d’un laboratoire moderne à Mugunga, est envisagé, grâce aux financements des partenaires.
Pour sa part, Dr Evariste Musafiri de l’ONG « Les Ailes du Cœur » a soutenu que le cancer est réellement un problème de santé publique qui nécessite urgence. Avant d’ajouter que c’est depuis trois ans que son ONG a fait du cancer son cheval de bataille.
D’où, il s’est résumé en affirmant que le moment d’agir, c’est aujourd’hui ! Car, il faut briser le silence pour stopper le cancer du sein et du col de l’utérus.
Evoquant la place de l’anatomie pathologique dans la lutte contre le cancer, le professeur Lebwaze Massamba du service de pathologie des Cliniques universitaires de Kinshasa, a souligné que la détection et le diagnostic précoces restent le seul moyen de lutte avant l’étape de métastase.
Le médecin-directeur de la Clinique Ngaliema, Dr Tshiamala, a estimé qu’il faut redonner aux hôpitaux leur vraie valeur. Car, ces derniers restent le seul cadre institutionnel pour une bonne lutte.
Pour finir, Dr Kongolo, point focal du cancer chargé des maladies non transmissibles à l’OMS, s’est dit émerveillé par la qualité des exposés et recommandations des participants.
Melba Muzola
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux