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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 05/10/2013 | Lire l'article original
L’OMS et ses partenaires ont présenté le 1er octobre 2013 à Washington ce premier plan d’action qui affirme que 120 millions de dollars (US $) par an permettrait d’avoir un impact majeur et de sauver les vies de dizaines de milliers d’enfants atteints de la tuberculose, notamment des enfants infectés à la fois par la tuberculose et le VIH.
Selon un communiqué rendu public à cet effet, chaque jour, plus de 200 enfants de moins de 15 ans meurent de la tuberculose, une maladie que l’on peut à la fois prévenir et guérir.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu’à l’échelle mondiale jusqu’à un cas de tuberculose sur 10 (soit de 6 à 10% de tous les cas de tuberculose) se situe dans ce groupe d’âge, et que ce nombre pourrait être encore plus élevé du fait que de nombreux enfants sont simplement sous-diagnostiqués.
La nouvelle feuille de route tire parti des dernières connaissances sur la maladie et définit des mesures claires visant à prévenir ces décès chez les enfants. Il y est indiqué que plus de 74 000 enfants pourraient être sauvés chaque année grâce aux mesures présentées dans le premier plan d’action mis au point spécifiquement pour éviter les décès par tuberculose chez les enfants.
Quant à la somme de 120 millions de dollars (US $) par an de financements supplémentaires demandée aux gouvernements et aux donateurs pour lutter contre la tuberculose chez l’enfant, l’on signale que 40 millions seront destinés à la thérapie antirétrovirale contre le VIH et à la thérapie préventive (afin de prévenir la tuberculose active) pour les enfants souffrant d’une co-infection tuberculose-VIH.
Les fonds permettront aussi d’améliorer le dépistage, de mettre au point des médicaments mieux adaptés aux enfants et d’intégrer le traitement de la tuberculose dans les programmes existants relatifs à la santé de la mère et de l’enfant. Il sera aussi question de faire en sorte que davantage de professionnels de la santé de l’enfant puissent dépister activement la tuberculose et lutter contre celle-ci au moyen d’outils plus performants, tels que les médicaments, les produits de diagnostic et les vaccins pour connaître pleinement l’ampleur de l’épidémie et de faire bénéficier plus tôt davantage d’enfants de traitements salvateurs.
Surtout lorsque l’on sait que trop d’enfants atteints de tuberculose et qui ne bénéficient pas du traitement dont ils ont besoin et que la plupart de ces enfants vivent dans les foyers les plus pauvres et les plus vulnérables.
« Il est injuste que des enfants puissent mourir à défaut d’obtenir un traitement simple à un prix abordable, en particulier lorsqu’il existe des possibilités au sein des communautés d’assurer ces interventions salvatrices», a déclaré Nicholas Alipui, directeur de programmes pour l’UNICEF.
« Le lancement de la première feuille de route sur la tuberculose et les enfants fait suite à une meilleure prise de conscience de l’urgence qu’il y a à traiter ce problème. Dans le cadre du mouvement «S’engager pour la survie de l’enfant : une promesse renouvelée», plus de 175 pays ont signé un engagement en juin 2012, promettant de redoubler d’efforts pour que les enfants ne meurent plus de maladies évitables, notamment de la tuberculose.
Written by RSK
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