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La gazette de la grande île | Madagascar | 11/10/2013 | Lire l'article original
Le traitement de la lithiase est particulièrement difficile et les conséquences de la maladie sont insoutenables pour les patients.
Madagascar dispose actuellement des technologies de pointe dans le traitement de la lithiase. Sur ce, la Polyclinique d’Ilafy est le second berceau des nouvelles machines révolutionnaires en matière de traitement de la lithiase dans tous l’océan Indien. Il est actuellement possible de faire une intervention par lithotritie sans se déplacer à l’étranger. Cette méthode innovante et invasive consiste à orienter des ondes magnétiques afin de détruire les cailloux détectés dans l’organisme du patient. La fréquence des séances dépend largement de la densité des cailloux formés et un traitement peut aller de 1 à 3 séances de 20 ou 30 minutes. Cette méthode est utilisée pour détruire des cailloux de moins de 2 cm.
Quand les cailloux atteignent une densité de plus de 2 cm, une autre méthode est utilisée en l’occurrence, la neuphro-lithotricie qui est moins invasive que la première, consistant à faire un trou dans le rein et, avec l’aide d’un « calcul split », pulvériser par la suite les cailloux. Une méthode somme toute analogue à l’utilisation d’un marteau piqueur, à la grande différence cependant qu’une intervention ne nécessite nullement la grande chirurgie. Et pour les calculs de la vessie causés généralement par l’obstruction chronique des reins, la pince à calcul est un moyen efficace pour faire disparaître les gros cailloux rénaux.
Seul hic cependant, le coût de ces traitements est particulièrement élevé, variant de 3 millions à 35 millions d’ariary. Ce qui n’est pas à la portée de tout le monde. La prévention reste la solution idéale car rappelons-le, pour prévenir les calculs, il suffit de boire quotidiennement 1,5 litre d’eau et ne pas faire d’abus alimentaire quelle qu’en soit la nature.
Yanne Lomelle
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