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Africa-info | Afrique | 05/11/2013 | Lire l'article original
« Il s'agit pour le sous-secrétaire de l'Onu, de «plaider» afin qu'un processus pour la recherche de financements innovants pour investir rapidement dans la lutte contre la malnutrition des enfants au Cameroun et dans la sous-région soit rapidement mis en place; que la nutrition soit inscrite au plus haut niveau de l'agenda politique », a appris Africa Info.
Au cours d’un point de presse donné en prélude à cette visite, Daouda Guindo, chef de bureau de l'Unicef et Laure Bassek, communication specialist dans la même institution internationale ont précisé que non seulement, le Cameroun est la 8e puissance économique de l'Afrique, mais le pays en matière de malnutrition dispose de données qui interpellent.
« Au Cameroun en effet, plus de 32,5% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique appelée aussi retard de croissance. Soit plus de 3 enfants sur 10. Insidieuse et souvent invisible, cette forme de malnutrition a confié Ines Lezama, nutritionniste fait des ravages et se caractérise par des enfants trop petits pour leur âge».
« Un enfant qui en souffre court plus de risque de mourir de diarrhée. 171 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë globale. Et près de 60 000 meurent chaque année à cause de la malnutrition », a-t-il dit.
La quête de financements innovants par Philippe Douste-Blazy, selon Brigitte Helali du Bureau Unicef de Dakar au Sénégal, naît d'un constat amer: trop sollicités, « les pays donateurs qui, par ailleurs font face à la crise financière, éprouvent de plus en plus de difficultés à contribuer à l'aide au développement. Fort de l'expérience acquise dans le domaine de la recherche des financements pour le Vih/Sida, paludisme et tuberculose, M Douste- Blazy envisage de financer la lutte contre la malnutrition à travers la même méthodologie. A savoir: la taxe sur la transaction financière adopte par la France en 2012 dont l'élargissement est souhaité à tous les pays du G20; la taxe sur les moteurs de recherche; les obligations boursières, etc. »
Les acteurs de la société civile et le patronat camerounais figurent aussi parmi des organismes à rencontrer.
A l'issue du comité départemental de développement il sera mis en place un comité pour identifier les différentes parties prenantes qui vont appuyer la mise en œuvre". Elle a ensuite expliqué que les résultats attendus dans ce projet sont relatifs à l'amélioration des ménages vulnérables. Deux villages par communauté rurale vont ainsi bénéficier de ce projet". Il sera ensuite présenté au comité de sélection, et il appartiendra aux comités de déterminer les ménages qui vont en bénéficier.
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