Il faut un suivi et des évaluations périodiques pour aboutir à un résultat probant dans les zones concernées. Selon le professeur Bara Diop, responsable de cette unité, le centre est très performant pour réussir la mission qui lui est assignée. «Il dispose d’un équipement de très haut niveau, aux normes internationales et offre d’énormes possibilités en terme de déploiement de services médicaux», dit-il. A en croire le coordonnateur du Cat, le centre a pour objectif, «d’offrir un cadre interactif d’échanges en information médicale télédiagnostic, télé-thérapeutique et en recherche médicale».
Par ailleurs, il va permettre d’encadrer à distance des professionnels de la médecine et les appuyer dans leur formation en leur permettant d’avoir accès aux réseaux internet et de messagerie électronique. D’après le responsable technique du Centre africain de télémédecine, Cheikh Tidiane Diop, cette infrastructure rencontre évidemment quelques difficultés qui risquent de ralentir ses ambitions. «La salle de visioconférence n’est pas aux normes standards. Il y a des difficultés pour les médecins d’accéder aux images-radios à partir de chez eux, à cause du débit de connexion faible», se désole-t-il. Aussi, il a précisé qu’il ne parvenait pas à faire des tests de visioconférence entre le Cat et les hôpitaux de niveau 3 installés à Dakar. Tout comme avec l’international. «Avec l’Adie, nous allons apporter des solutions afin que le Sénégal puisse être en avant dans ce secteur», promet Cheikh Bamba Dièye, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Ndèye Fatim CAMARA

Lire l'article original