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Lutte contre le paludisme : La deuxième phase de la campagne de chimio prévention lancée à Salémata le 6 décembre

Le soleil | Sénégal | 04/12/2013 | Lire l'article original

Dans le cadre de la prévention et de la prise en charge du paludisme, la deuxième phase de la campagne chimio prévention du paludisme saisonnier (Cps) sera lancée à Salémata (Kédougou) le 6 de ce mois. L’annonce est du commandant Mady Bâ, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme.

Après une première campagne qui a connu un succès, le lancement de la deuxième phase du programme de chimio prévention du paludisme saisonnier est prévu, le 6 décembre, à Salémata, région de Kédougou. Cette activité, qui s’inscrit dans le cadre de la politique de prévention et de prise en charge du paludisme, se déroulera pendant 5 jours dans tous les districts sanitaires de cette région (Saraya, Salémata, Kédougou et Diankhémakhan). Elle cible, a expliqué le commandant Mady Bâ, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), les enfants âgés de 3 mois à 10 ans. L’objectif est de maintenir des concentrations thérapeutiques de médicaments antipaludiques efficaces dans le sang pendant la période où le risque palustre est élevé afin de prévenir ou de traiter un accès palustre. Selon Dr Lamine Diouf, avec la Cps, il est attendu une baisse d’environ de 75 % de l’ensemble des accès palustres et aussi de 75 % des accès palustres graves. En outre, le Pnlp veut réduire la mortalité d’environ 1/1000 ainsi que l’incidence de l’anémie modérée et sévère.

La campagne consistera à administrer 3 à 4 cycles de traitement à intervalles d’un mois. La première dose est administrée par des volontaires communautaires qui ont eu à bénéficier d’une formation dans ce domaine. Elle se fera par le système « porte à porte ». Toutefois, ce sont les mères ou les gardiennes d’enfants qui se chargeront d’administrer la deuxième et la troisième dose à travers l’utilisation du matériel domestique. A ce stade, Mady Bâ a insisté sur la nécessité de bien informer ces femmes sur l’utilité de cette intervention. « Il est important qu’on communique avec ces personnes pour qu’elles comprennent les enjeux qu’il y a derrière ces traitements pour respecter l’observance », a-t-il laissé entendre. Au Sénégal, les régions de Tambacounda, Kédougou, Kolda et Sédhiou ont été retenues pour la mise en œuvre de la Cps, laquelle couvre une période n’excédant pas 4 mois pendant la saison de transmission chez les enfants de moins de 5 ans. C’est dans cette optique que le pays a adopté la Cps, conformément aux recommandations de l’Oms.

Le Mali et le Sénégal ont été choisis pour la mise en œuvre de ce programme avec l’appui de l’Unicef et l’Usaid. Un choix qui se justifie, selon M. Bâ, par le fait que notre pays fait preuve d’efficacité dans la prévention et se présente comme un pionner dans les stratégies de mise en œuvre en échelle. Déjà pour 2014, les partenaires se sont engagés à continuer à accompagner le Sénégal.

Le taux de morbidité passe de 3,6 en 2009 à 4,7 en 2012

Malgré les efforts réalisés dans la lutte contre le paludisme, le taux de morbidité au Sénégal a connu une légère hausse entre 2009 et 2012, en passant de 3,6 % à 4,7 %. Toutefois, le commandant Mady Bâ reste optimiste pour les tendances de 2013. Selon lui, si l’on se réfère aux résultats enregistrés dans certains programmes, la tendance va s’inverser cette année. « Notre objectif est d’arriver à atteindre 250 cas par an en lieu et place des 500 cas de décès », a-t-il indiqué.

Ibrahima BA

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