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Revue de presse de Santé tropicale

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Politique de santé : des mots sur les maux

Sud Quotidien | Sénégal | 08/01/2014 | Lire l'article original

Des malades couchés sur des draps sales, des médicaments d'urgence en rupture, la perte de la solidarité à l'épreuve de la maladie, le manque d'écoute et de communication dans la relation soignant-malade, des équipements défectueux, l'absence de certains médicaments essentiels au lit des malades, un déficit criard en ressources humaines en dépit des recrutements qui ont été opérés. Voila les multiples maux qui gangrènent la politique sanitaire du gouvernement. Même si en 2013 le secteur sanitaire n'a été que rarement perturbé par les mouvements syndicaux, les professionnels de ce secteur n'ont pas hésité à se dresser en rempart en dénonçant, à travers des ouvrages et des rencontres, les maux d'une santé chancelante au Sénégal malgré le retour de l'ancienne fonctionnaire des Nations Unis à la tête de ce département hautement stratégique.

Pendant que les périls se sont multipliés dans la vie des sénégalais davantage éprouvés par le coût de la vie, la cherté du loyer, des routes toujours sablonneuses, l’ampleur de certaines maladies comme l’insuffisance rénale, la tuberculose, le diabète, le cancer, le paludisme leur ôte tout espoir.

Cependant, l’année 2013, même s’il n’a pas enregistré une effervescence syndicale dans le secteur sanitaire, a connu des avancées par des changements opérés par le régime en place, mais aussi elle a permis aux professionnels de la santé de faire des sorties pour alerter le gouvernement sur les véritables urgences de ce secteur où les populations ne sont pas toujours satisfaites de la qualité et de l’offre de soins.

Le dernier réquisitoire du professeur Abdoul Kane, chef du service cardiologie de l’hôpital général de Grand Yoff, à travers son ouvrage, donne une autre idée sur les manquements et dysfonctionnement dans le système de santé sénégalais. Il apparaît que tout est à corriger: de l’accueil des malades à leur prise en charge en passant par la communication, la relation soignant-malade, le recrutement du personnel et le manque d’hygiène dans les structures de santé, entre autres. A cela s’ajoutent le cadre repoussant des salles d’hospitalisation communes sans aucune intimité où les nuits blanches se combinent avec les gémissements des patients livrés à eux-mêmes.

Les équipements défectueux des agents sanitaires qui vendent des perles érotiques au lieu d’assister les patients, l’absence de certains médicaments essentiels au lit du malade (médicament contre la douleur, médicament de l’urgence…) pour parler comme ce spécialiste qui, dans son dernier ouvrage, a mis à nu le secteur de la santé où la première grande décision de Macky Sall a été de ramener à la tête du département une spécialiste qui a eu à faire deux mandats à l’OMS et qui devait insuffler une nouvelle dynamique à la gestion de ce secteur toujours plombé à l’orée de la nouvelle année.

Mais le constat de l’année écoulée montre que les problèmes légués par le régime libéral au nouveau régime sont entiers. D’autres spécialistes comme les urgentistes ont également fait des sorties pour dénoncer la problématique des évacuations des accidentés vers les structures de soins avec des ambulances qui ne répondent plus aux normes.

En somme, sur le plan sanitaire, un énorme chantier attend le président Macky Sall. C’est le cas de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (Cmu) qui devrait permettre à tout sénégalais d’accéder aux soins médicaux à un moindre coût. Le constat, seuls les enfants de 0 à 5 ans sont actuellement pris en compte dans ce programme imposé aux pays et dont l’élargissement est attendu pour l’année 2014.Le hic, c’est que l’expérience du plan sésame suscite des inquiétudes chez plusieurs observateurs surtout que le Sénégal n’arrive toujours pas à atteindre le budget de 15% imposé aux pays depuis la rencontre d’Abuja. Le budget 2014 voté en décembre dernier en dit long. Si le régime libéral a légué un plafond de 10.3 du financement de la santé, le régime de Macky Sall est actuellement à 11 % du budget de la santé.

Une des raisons pour lesquelles un des parlementaires a refusé cette année de voter le projet de budget du ministère de la santé et de l’action sociale de 2014 arrêté à 127 milliards FCfa qui est encore loin des recommandations d’Abuja. Ceci risque d’avoir des conséquences sur les urgences des Omd dans un pays où plus de 3000 sages femmes et environs 4000 infirmiers sont au chômage. Les spécialistes se font également compter tandis que les agents de santé communautaire perçoivent entre 5000 et 30000 FCfa par mois. Des hôpitaux comme Dalal Jam, de Fatick, de Ziguinchor, de Matam, et d’autres structures de soins tardent à être ouverts même si des annonces ont été faites pour leur démarrage.

Les bons points de la Santé

2013 a cependant connu des avancées et annoncé des changements. Pour contrer les différentes endémies, le régime de Macky Sall a tant bien que mal cherché des solutions. u sujet du VIH sida, une baisse de la prévalence de 0, 25 à 0, 5 % chez les jeunes a été notée. L’intégration de la rubéole et du rotavirus dans le Programme élargi de vaccination (Pev) et peu ou prou, l’augmentation de 3 milliards dans le budget du ministère de la Santé et de l’action sociale font également partie des acquis du régime de Macky Sall.

Au chapitre du renforcement des effectifs, le recrutement de 500 agents sanitaires dans la fonction publique a été enregistré. Sans compter le lancement de la Couverture médicale universelle (CMU) qui permet aux enfants de 0 à 5 ans d’être pris en charge gratuitement dans les structures de soins. La mise en place en place des soins d’urgence avec le Samu n’est pas en reste, idem pour la consolidation de la gratuité des césariennes et des accouchements dans certaines régions du pays. Des efforts ont été en outre enregistrés avec l’augmentation du taux de prévalence de la contraception qui a largement participé à améliorer la baisse de la mortalité maternelle et infantile avec l’appui de l’Usaid à travers Intrahelf.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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