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Sud Quotidien | Sénégal | 09/01/2014 | Lire l'article original
Il s’agira ainsi de doter les salles de soins de matériels pouvant permettre à la femme au terme de sa grossesse d’être à l’aise à « ses heures de labeur ». L’accouchement humanisé prévoit également l’accompagnement de la femme avec la personne de son choix.
Le docteur Mariétou Diop, de la Direction de la Protection et de la Survie de l’Enfant (Dsrse), espère quant à elle que le projet « permettra de diminuer le taux de la mortalité infantile et néonatale en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’échéance de 2015 ». Pour ce faire, elle sollicite l’implication de tous les acteurs engagés dans la réponse à la santé de l’enfant et de la mère. Pour cette phase test, les autorités sanitaires ont décidé d’instaurer la réforme au district centre de Dakar. Un établissement choisi pour son exemplarité, a affirmé, Marie Khemess Ndiaye.
Déjà expérimenté dans les régions de Kédougou et de Tambacounda, le projet est né des suites du constat établissant 392 décès pour 100.000 naissances vivantes. L’implantation de cette réforme dans ces deux régions a, selon le médecin-chef du district centre de Dakar docteur Marie Khemess Ndiaye, contribué à renforcer l’efficacité du personnel soignant. Aujourd’hui, dira-t-elle, « Seuls 3% des prestataires continuent à pratiquer systématiquement la révision utérine, contre 43% au début du projet.
Fatou NDIAYE
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