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Sud Quotidien | Sénégal | 25/01/2014 | Lire l'article original
Le Sénégal veut réduire résolument le taux excessif de mortalité néonatale et infantile liée à l’alimentation. Cette volonté affichée par les autorités sanitaires a été marquée hier vendredi par la présentation du document de politique de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant au Sénégal (ANJE).
Dans les locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale, cette politique déterminée visant à porter la tendance à 80% du taux nutritionnel, a été largement débattue en vue de la réduction du taux de la mortalité infantile et infanto juvénile qui est respectivement de 47/1000 et de 72/1000. Mais à quelques encablures des échéances de 2015, avec toutes les pesanteurs sociales sur la vie des nourrissons et des jeunes enfants, un pari qui peut paraitre trop ambitieux, voire utopique. Seulement les questions soulevées durant les travaux d’atelier ont permis de cerner toute la problématique.
La coordinatrice du projet au Sénégal Dr Maty Diagne Camara, chef de la Division de l’alimentation de la santé de la reproduction et de la survie de l’Enfant, a su montrer l’enjeu de la malnutrition devenue un véritable frein aux efforts de développement.
En effet, cette préoccupation de santé publique est responsable d’environ 1/3 des millions de décès annuels d’enfants de moins de 5 ans à travers le monde. D’ailleurs des études ont révélé que 2/3 des décès d’enfants de moins de 5 ans sont liés à des pratiques d’alimentation inappropriées durant les premières années. Les mêmes études publiées par le Lancet en 2013 ont établi que 17% et 12% des décès des moins de 5 ans sont attribués au retard de croissance et à l’émancipation précoce.
C’est pourquoi, dira la Coordonnatrice du Projet, les modalités de mise en œuvre de son projet sont articulées aux besoins d’amélioration de l’assistance des mères à l’enfant lors des repas afin que celui-ci ait un apport alimentaire optimal. Une politique développée grâce au renforcement de la contribution du PRN, la mise à contribution de l’Agence Nationale de la Case des Tout Petits à travers « le projet parrainage bébés », et l’établissement de partenariats avec les écoles, les entreprises, les municipalités, les ONG… etc
A la suite de la présentation du projet, d’importantes interventions sont venues enrichir le nouveau document présenté.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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