C’est à l’initiative de la section béninoise du West african college of nursing (Wacn-Benin) soutenu par le Ministère de la santé et d’autres structures de la place. C’est dans le but de renforcer les capacités des professionnels ayant à charge des malades de la tuberculose au Benin. Mais, leurs collègues nigérians sont aussi associés pour le partage d’expériences. Parlant de professionnels de prise en charge de la tuberculose, le professeur César Akpo, Directeur de l’Inmes, confie que la cible est bien trouvée. A ses dires, les infirmières et sages- femmes constituent un maillon important dans la résolution des problèmes de santé qui, ajoute-t-il, nécessite des ressources humaines compétentes.

Deux jours durant, il sera question de sous-thèmes comme « la prévalence de la tuberculose en Afrique de l’Ouest », « stratégies de réduction et ou d’éradication de la tuberculose », « schémas thérapeutique de lutte contre la tuberculose : tuberculose et Vih, Vih et tuberculose », « la tuberculose et la pharmaco-résistance ». Le présent séminaire, explique Priscille Oyédé, Présidente du Wacn-Benin, fait suite à un atelier régional du West african college of nursing tenu au Ghana du 17 septembre au 30 octobre 2013. Il s’agit donc d’une restitution de la part de la section béninoise. Et ce, en conformité aux principes et objectifs du Wacn. Une institution régionale née en 1981 et regroupant six pays. Elle travaille à l’harmonisation des règles et procédures de base de soin. Et ce, à travers des formations de mise à niveau et la surveillance pour la qualité des soins. En procédant à l’ouverture du séminaire ce mardi matin, le Directeur adjoint de cabinet du Ministre de la santé, Aboubakar Moufalihou, a remercié l’institution pour ce travail dont le Bénin bénéficie des fruits depuis 2003 qu’il s’y est inscrit. Pour davantage améliorer ces soins, l’autorité a invité les participantes à la mise en application effective et stricte des conclusions dudit séminaire pour la bonne santé du peuple béninois et africain en général.

Auteur : Blaise Ahouansè

Lire l'article original