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Colère d'un corps marginalisé : menace de grève des médecins à partir du 20 février

Sud Quotidien | Sénégal | 10/02/2014 | Lire l'article original

Les médecins du Sénégal sont très remontés contre les autorités publiques et menacent d’aller en grève générale les 20 et 21 février prochains. Ils n’entendent pas s’arrêter là car pour corser leurs réactions, ils entendent poursuivre la grève tous les lundis et mardis à partir du 24 février et envisagent de marcher le 18 mars pour exposer leur colère. Ces décisions qui risquent d’avoir un impact grave sur le fonctionnement des structures sanitaires ont été prises samedi dernier 8 février et divulguées à l’occasion d’un point de presse tenu au niveau de leur siège à Mermoz.

Généralistes, radiologues, cardiologues, chirurgiens, rhumatologues ou biologistes, entres autres spécialistes, menacent de paralyser le système de santé du pays. Samedi 8 février, à l’occasion d’un point de presse, tenu dans leur siège à Mermoz, le Syndicat des médecins du Sénégal (Sames), a montré toute sa détermination à en découdre avec les autorités à partir du 20 février jusqu’au 18 mars prochain.

A l’origine de leur grogne, ils dénoncent les maux dont souffre le système de santé et les négociations entamées depuis 2008 avec le gouvernement et qui ont valu pas moins de 40 rencontres sans voir pour autant le bout du tunnel. Le secrétaire général de ce syndicat, le Dr cardiologue Mbaye Paye a, entre autres revendications listées, évoqué en priorité leurs conditions de travail précaires dont le plateau technique jugé dérisoire et obsolète.

L’insuffisance notoire des médecins généralistes tout comme les déficits criants de spécialistes font également partie des objets de leurs récriminations dans un pays qui compte quelque 600 médecins en chômage. Pire, ils regrettent que 77 médecins seulement soient compris sur les 500 agents de santé recrutés récemment par la fonction publique. Après 40 ans d’indépendance, ils déplorent que des régions se retrouvent sans ou avec un seul spécialiste et de rejeter l’argument selon lequel, ce sont les hommes de l’art qui ne veulent pas être affectés dans les régions.

Alors que cette question ne peut être résolue que par des mesures d’accompagnement et un renforcement du plateau technique des structures hospitalières de l’intérieur du pays pour l’exercice convenable de leur métier. Sur la liste des griefs soulevés, ils dénoncent en sus l’octroi de terrains à toutes les coopératives des corps de fonctionnaires excepté celle des médecins. Une injustice qu’ils trainent depuis le protocole d’accord signé en 2008 et qui fait que cette question est non négociable.

La titularisation des médecins dans le corps des fonctionnaires et le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans du fait du long cursus de leurs études médicales sont également au cœur de leurs préoccupations. Sans compter la question du régime indemnitaire pour des fonctionnaires de la hiérarchie A spéciale, une des catégories les plus élevées de la fonction publique.

De quoi protester en étant les seuls à ne pas être traités à la hauteur de leur rang selon les blouses blanches qui pestent et rappellent que pour devenir médecin il faut au moins 8 années d’études après le bac et 12 pour ceux qui ont fait une spécialisation. C’est pourquoi les camarades de Mbaye Paye s’interrogent sur ce paradoxe entre corps de la même hiérarchie dont certains perçoivent des indemnités dépassant très largement celles des médecins. C’est par exemple le cas pour les magistrats qui détiennent le pouvoir judiciaire alors qu’eux, ils ont le pouvoir médical ou autrement dit la vie des êtres humains.

Sachant que cette grève pourrait faire mal aux populations, les médecins font remarquer que le gouvernement qui a tardé à matérialiser les acquis de leur plateforme revendicative est responsable de tout ce qui arrivera. Ils soutiennent avoir adressé sans suite des demandes d’audience à l’ancien Premier ministre tout comme au président Macky Sall.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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