A cette occasion, ces professionnels de santé, réunis dans la salle Okapi de l’Institut national pilote d’enseignement des sciences de santé (INPSS, ex-IEM), ont été également mis au parfum de progrès réalisés en termes de développement des ressources humaines en santé (RHS) de la RDC.
Dans son mot, le représentant du ministre de la Santé publique a émis le vœu de voir les recommandations formulées au cours de cette journée aider le personnel de santé à changer leurs actions pour donner des soins maternels et infantiles les plus indispensables.

Accroître la fidélisation du personnel de santé

Au terme de leurs échanges, les participants ont pris conscience du fait que de graves pénuries, l’éventail inapproprié des compétences et une répartition géographique mal équilibrée du personnel de santé constituent des obstacles majeurs à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Pour changer cet état de choses, ils ont résolu d’accroître la fidélisation d’un personnel de santé qualifié. Estimant que l’un des éléments clés consiste à créer des conditions de vie et de travail favorables aux agents de santé, ainsi qu’à offrir des occasions de développement professionnel susceptibles de les encourager à rester là où ils peuvent contribuer à la promotion de la santé des populations.

Pour rappel, la première journée scientifique des infirmières et des infirmières accoucheuses de la RDC a réuni plus de 280 participants à Kinshasa autour du thème «Infirmière et sage-femme : la santé de la mère et de l’enfant de la RDC au cœur de notre mission ».

Les objectifs poursuivis étaient de contribuer à la prise de conscience des professionnels de santé sur la gravité de la situation de la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) en RDC ; apporter un éclairage scientifique sur le contenu de l’expression «professionnel qualifié et compétent en SMNI » ; offrir aux associations des infirmiers et des infirmières accoucheuses une tribune pour exprimer le bien-fondé de leur démarche de revalorisation professionnelle réglementation de la profession et de son exercice, révision des contenus des programmes de formation, contrôle de la formation initiale et continue, etc.) ; faciliter les échanges autour de l’importance de cette démarche de revalorisation professionnelle dans le processus de réduction de la mortalité maternelle et infantile.

Écrit par Bienvenu Ipan

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