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Cameroon tribune | Cameroun | 25/03/2014 | Lire l'article original
Et elle ne doit en aucun varier d’une institution à une autre. C’est dans cette perspective que sont organisés chaque année, les travaux du Conseil de direction ordinaire de ces établissements de formation. Instance mise en place par le président de la République en 1980 et regroupant autour du ministre de la Santé publique, tous les directeurs de ces écoles. L’objectif principal étant, la définition et l’évaluation de l’ensemble des programmes d’enseignement.
Pour cette 18e édition, a précisé le ministre hier, il est question de définir les conditions de l’audit des écoles de formation, pour s’assurer que chacune d’elle met en œuvre les enseignements pour lesquels, elle a eu l’accréditation du ministère de la Santé publique (Minsanté). Les critères de fermeture des contrevenants seront également arrêtés et présentés. Autre sujet au menu des échanges, l’arrimage de certaines de ces écoles au système Licence- master-doctorat (LMD). Première sur la liste, l’école des sage-femmes dont la première cuvée, près de 250 professionnels, sera sur le terrain en janvier prochain. Une équipe conjointe Minsanté et ministère de l’Enseignement supérieur est à pied d’œuvre.
En attendant les conclusions de ces travaux du Conseil de direction, le ministre André Mama Fouda fait savoir que le Cameroun compte à ce jour près de 90 écoles publiques et privées de formation des infirmiers, sage-femmes et autres. « Les demandes sont nombreuses. Nous avons freiné les accréditations de certaines parce que toutes voulaient former les aide-soignants et les infirmiers alors que certaines filières doivent être privilégiées. Nous allons les présenter durant cette session », a expliqué André Mama Fouda. Et dans tous ces établissements les programmes de formation sont harmonisés assure le ministre. « Les concours sont organisés au même moment et nous veillons à ce qu’il n’y ait pas de distinction entre ceux formés dans le privé et ceux du public. Nous sommes soucieux de maintenir le cap. D’où l’importance de ces assises », a affirmé André Mama Fouda. Les travaux s’achèvent demain au palais des Congrès de Yaoundé.
Elise ZIEMINE
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