Cinq zébus testés positifs à cette maladie virale y ont été enregistrés, selon une source auprès du groupement de la gendarmerie de Betsiboka. Désormais, le troupeau issu de ces cinq bovidés enragés, est interdit à la consommation. L’organe mixte de conception dans le district de Maevatanana a également indiqué que tous les bovidés destinés à la consommation provenant de ce fokontany et de Maeva­tanana, doivent être contrôlés par le médecin vétérinaire. « Cette alerte à la rage de bovidés concerne pour l’instant ceux de Beanana » a souligné Marcellin Biarmann.

Élimination urgente

L’abattage des chiens errants est urgent. « La rage de bovidés n’a pas d’impact impor­tant sur l’homme. Toute­fois, l’abattage de chiens errants en concours avec la collectivité territoriale décentralisée dans ces régions et dans l’ensemble de l’île doit se faire » indique le directeur des services vétérinaires. Mais plusieurs problèmes surgissent. Le premier est l’incapacité de plusieurs communes à mener à bien cette action, faute de moyens financiers. « Notre commune s’y adonne de temps en temps. Mais actuellement, nous avons du mal à payer nos employés, donc il est impossible d’éliminer tous ces animaux errants! » a confié un maire dans la région Analamanga.

De l’autre côté, le coût des produits pour mener à bien cette action de décanisation, est en perpétuelle hausse « car ils sont importés. Les entreprises réduisent leur production car les pays développés se préoccupent de plus en plus du bien-être animal. Aussi la décanisation à travers le produit chimique ne concerne-til plus que les pays sous-développés » a indiqué une autre source auprès du ministère de l’Élevage. La stérilisation chirurgicale des chiens errants reste une option. Mais cette méthode est loin d’être acquise, faute de moyens humains et financiers.

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