En première année, toutes les filières, entre autres, la médecine humaine, la médecine vétérinaire, la pharmacie et le paramédical, font un tronc commun. C’est à partir de la deuxième année d’étude que les étudiants choisissent leur spécialisation.
À entendre, un responsable auprès de cette faculté, les étudiants auront encore le choix entre l’ancien système et le nouveau. « Pour le moment, c’est surtout la première année qui applique le système LMD. L’ancien système est maintenu pour ceux qui souhaitent avoir une spécialité », déclare t-il. Même si les étudiants choisissent une spécialisation en deuxième
année, ils auront une fois de plus le choix entre aller jusqu’au bout avec l’ancien système, et adhérer à celui du LMD avec la licence.

Pluridisciplinaire

« Au niveau licence, les étudiants qui choisissent une spécialisation, iront jusqu’au doctorat. Ceux qui choisissent la licence et le master avec le système LMD, formeront une promotion, mais ils ne seront plus considérés comme des étudiants en médecine. Ils ne pourront pas exercer un métier dans la médecine. Leur diplôme sera l’équivalence de celui des autres facultés, parce qu’ils auront une formation pluridisciplinaire, par exemple le droit, la lettre, les sciences,… », explique le responsable.

Ainsi, après leur diplôme de licence et/ou de master, ces étudiants seront polyvalents, mais ils ne pourront pas exercer dans la médecine. Ce responsable n’a pas su expliquer, en quoi ces étudiants qui choisissent le système LMD, auront une licence et/ou un master s’ils ne sont plus considérés comme des étudiants en médecine. Ce flou suscite également l’interrogation des étudiants des Écoles supérieures, si on ne parle que de l’École normale supérieure (ENS).
Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesupres), Horace Gatien souligne que cette École, tout comme l’École supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), bascule également dans le système LMD. Ainsi, les étudiants qui auront un diplôme de licence pourront exercer une fonction d’enseignant, et pas forcément avoir le Certificat d’aptitude pédagogique de l’école normale supérieure (CAPEN), désormais master pro, pour le faire.

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