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Guinée Conakry Info | Guinée | 26/03/2014 | Lire l'article original
La prise en charge effective des malades à l’intérieur des centres d’isolement et l’approche préventive sont les deux principales stratégies adoptées par les autorités guinéennes contre l’épidémie du virus d’Ebola. Pour le chef de la division de prévention des maladies, au ministère de la santé et de l’hygiène publique, Dr. Sakoba Kéïta, la prise en charge « sert tout d’abord, via les produits rendus disponibles par nos partenaires, à agir sur les symptômes dont la déshydratation et la malnutrition ». Poursuivant l’explication, Dr. Keïta déclare : « sur le plan de la prévention, nous procédons essentiellement par la sensibilisation. Nous informons les populations au sujet des attitudes à adopter pour éviter au maximum d’attraper la maladie et sur ce qu’elles doivent faire face à un cas suspect »
Prévenir et limiter la propagation
Dans cette stratégie de riposte qui s’est mise en place de manière relativement tardive, la Guinée bénéficie de l’appui de ses partenaires bi et multilatéraux. L’ONG, Médecins Sans Frontières (MSF) est de ceux-là. Elle s’occupe spécifiquement de l’installation des centres d’isolement. Précisant le rôle de son ONG, Marie-Christine Férier, coordinatrice d’urgence à MSF déclare : « En collaboration avec le Ministère de la Santé, nous avons mis en place une structure spéciale de dix lits dans la ville de Guéckédou, et nous avons démarré les travaux à Macenta. Il est essentiel que tous les patients présentant des symptômes de la maladie soient pris en charge rapidement et isolés de la communauté ». Pour le bon fonctionnement de ces centres d’isolement, deux vols charters affrétés par MSF ont acheminé à Conakry 33 tonnes de matériels dont des combinaisons de protection et des kits d’hygiène. Mais vu que les combinaisons sont à usage unique, la chargée d’information et de communication de l’ONG, Julie Damond, annonce que d’autres équipements seront réceptionnés probablement au cours de la semaine prochaine.
Dans le souci d’éviter au mieux la propagation de la maladie au sein de la communauté, Marie Christine Férierajoute que « des médecins spécialistes de la maladie se rendent à pied dans les villages aux alentours des localités où des cas ont été détectés pour repérer les personnes qui présentent des symptômes de la maladie et les diriger vers une structure médicale pour leur procurer des soins »
Boubacar Sanso Barry pour Guineeconakry.info
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