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L'Express | Maurice | 01/04/2014 | Lire l'article original
Désormais, les autorités comptent renforcer leurs opérations dans toute la région à partir de Morcellement St-André et Balaclava, allant vers le Nord-Ouest vers Trou-aux-Biches et Pointe-aux-Piments, en passant par Triolet. Ainsi, au lundi 1er avril, le deuxième cycle de fumigation était déjà en cours. Jusqu’à présent, 35 510 foyers et 3 297 terrains vagues ont été couverts par cet exercice. 1 285 «Notices» ont été servies pour non-respect de la loi relative à l’eau stagnante sur les toits et autour des maisons. Plusieurs contraventions ont été dressées au terme du délai prescrit dans la loi précédant un premier avertissement.
La campagne de sensibilisation est maintenue à Triolet et les endroits avoisinants. Cet exercice est étendu à Port-Louis, Plaine-Verte, Vallée-Pitot, Vallée-des-Prêtes, Cité-la-Cure, Camp Yoloff, Tranquebar et Ste-Croix. Plus de 5 000 pamphlets ont été distribués dans les endroits mentionnés. D’autre part, l’épandage de larvicide se poursuit et à ce jour 43 657 habitations et 2 000 terrains en friche ont été traités.
D’ailleurs, dans le sillage de la lutte contre les moustiques, le ministère de l’Environnement, la police et les conseils de districts ont décidé d’entrer de force dans les résidences abandonnées, clôturées et cadenassées. Cela, afin de procéder à la fumigation des lieux et de se débarrasser des eaux qui stagnent, notamment l’eau des piscines. Cette initiative fait suite à de nombreuses plaintes des habitants du littoral nord. «Normalement on sert une notice au propriétaire et s’il ne réagit pas dans les 48 heures qui suivent, le ministère de la Santé peut enlever le cadenas pour mener son opération. Nous le faisons avec l’aide des Collectivités locales», explique le ministre de la Santé, Lormus Bundhoo. Ce dernier ajoute qu’il y aura de plus en plus d’opérations de ce genre dans les prochains jours.
D’autre part, selon des observations faites par les officiers du ministère de la Santé, les millions (petits poissons présents dans nos rivières) contrôlent la prolifération de moustiques. Toutefois leur consommation par des travailleurs bangladais n’arrangerait pas les choses en ce qui concerne la menace de la dengue.
Même si les autorités estiment que ceux qui consomment ces poissons ne courent pas de risques, le problème demeure que la population de millions pourrait diminuer, voire disparaître. Cela donnerait aux larves une plus grande chance de se développer en moustiques, entraînant l’accélération de leur prolifération. Et il s’agit-là d’un phénomène qui préoccupe les autorités concernées.
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