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Revue de presse de Santé tropicale

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Soutenance de thèse en parasitologie médicale : mention très honorable et félicitation du jury pour Ibrahim Sangaré

Le Faso | Burkina Faso | 23/04/2014 | Lire l'article original

L’école doctorale en parasitologie médicale de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) a connu son deuxième impétrant ce jeudi 10 avril 2014. Déjà Docteur en pharmacie, Ibrahim Sangaré a soutenu avec brio sa thèse unique en science : « Ecologie des interactions Anophèles Gambiae-Plasmodium falciparum et implications dans la transmission du paludisme ».

Candidat Phd à son arrivée dans la salle de conférence de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) de Bobo-Dioulasso, Ibrahim Sangaré a été élevé au rang de Docteur, avec les félicitations du jury à sa sortie. Soit la plus haute distinction qu’un postulant au doctorat de parasitologie médiale peut prétendre à l’INSSA. Au préalable, le pharmacien de formation avait affronté ses « maîtres » à travers un exposé d’environ 40 minutes suivi de questions. Soutenu par ses proches (familles, amis, promotionnaires…), Ibrahim Sangaré en a profité pour exposer avec brio (avis du jury) sa thèse : « Ecologie des interactions Anophèles Gambiae-Plasmodium falciparum et implications dans la transmission du paludisme ». Si les étrangers des laboratoires et des termes scientifiques ont surtout été marqués par l’aisance verbale du candidat Phd, le jury quant à lui a été impressionné par les qualités des travaux d’Ibrahim Sangaré. En optant de cogiter sur les moyens scientifiques pour vaincre le paludisme, Ibrahim Sangaré a ouvert la voie à d’autres chercheurs dans la quête d’un vaccin. Déjà, en exploitant les travaux d’Ibrahim Sangaré, le Dr Da Dari Yannick a mis en place un vaccin en test contre le paludisme.
Jury interuniversitaire

Général de l’armée burkinabè, Président de la société africaine de parasitologie (SAP), directeur de l’INSSA, directeur de l’école doctorale en parasitologie, Robert Tinga Guigemdé, formateur de renommée, a présidé le jury qui a apprécié les travaux du deuxième impétrant de son école doctorale en parasitologie. Assisté entre autres par le sénégalais Oumar Ndir, tout aussi érudit (Enseignant agrégé en parasitologie à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, vice-président de la SAP). Les professeurs Gaston Mari Belem de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso et Antoine Sanou de l’Université de Ouagadougou étaient également dans le Jury. Le Professeur Rock Dabiré du Centre Muraz a dirigé les travaux d’Ibrahim Sangaré.

Ousséni BANCE

Lefas.net

Résumé des travaux du Dr Sangaré

« Le développement de Plasmodium est l’aboutissement d’interactions complexes avec l’hôte vertébré et l’hôte moustique, qui constituent l’environnement du parasite.

Le transit et le développement du parasite dans le moustique est un parcours dangereux et difficile avec une perte parasitaire importante. Le parasite est soumis à une forte pression de sélection des enzymes digestives de l’hôte, des barrières physiques et surtout du système immunitaire.

La connaissance des forces évolutives de l’infection à P. falciparum chez An. gambiae est instructive en termes de recherche fondamentale sur les interactions vecteur-parasite mais aussi essentielle pour l’amélioration des stratégies de contrôle du paludisme par blocage du parasite chez le vecteur. Cette présente thèse avait pour objectif d’étudier les déterminants écologiques des interactions An. gambiae et P. falciparum dans la transmission du paludisme.

Dans un premier temps, nous avons comparé la susceptibilité des 3 espèces majeures du complexe An. gambiae vis-à-vis de souches de terrain de P. falciparum d’une même aire géographique.

Les moustiques ont été élevés dans des conditions identiques et nourris sur le sang du même porteur de gamétocytes en utilisant un système d’infection expérimentale. Anopheles coluzzii avait une forte charge en oocystes (21 ± 1,3) comparativement à An. gambiae (19,2 ± 1,7) et An. arabiensis (16,4 ± 1,4). Nous avons observé une corrélation positive entre la gamétocytémie, la taille du repas de sang sur la charge oocystique chez les 3 espèces de moustiques. Enfin, il y avait un effet négatif de la taille de moustique sur l’intensité de l’infection par les plus grosses femelles hébergeant nettement moins d’oocystes que les petites femelles indépendamment de l’espèce de moustique. Par contre, nous n’avons pas noté de différence significative en termes de prévalence de l’infection chez les 3 espèces de moustiques. Ni la gamétocytémie, ni la taille de l’aile n’ont eu un impact sur la prévalence de l’infection. L’analyse de la structuration génétique entre les oocystes au sein des 3 espèces en utilisant les marqueurs microsatellites n’a pas montré de différenciation génétique significative. Le nombre d’allèles par locus était compris entre 2 à 5 et l’hétérozygotie attendue entre 0,2491 et 0,3055.

Le second volet de notre étude a consisté à déterminer le coût de l’infection et de la résistance à P. falciparum chez An. gambiae. Après avoir validé un contrôle négatif adapté, nous avons effectué des infections d’An. coluzzii par leurs parasites naturels, P. falciparum, en utilisant un système de gorgement sur membrane sous différentes conditions nutritionnelles et climatiques. Plasmodium falciparum avait un impact négatif sur la survie et souvent sur la fécondité de son vecteur. L’effet de l’exposition ou de l’infection parasitaire était d’autant plus net en condition de stress alimentaire.

La notification d’un coût de l’infection pourrait avoir des implications cruciales dans la lutte contre le paludisme en mettant en évidence des « points faibles » des vecteurs du paludisme pour la mise au point des mesures de lutte antivectorielle ciblant spécifiquement les moustiques infectés.

Mots clés : Interactions Anopheles-Plasmodium, compétence vectorielle, coût de l’infection, valeur sélective, environnement. »

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