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Revue de presse de Santé tropicale

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L’Ucad et l’Ugb parmi les 19 centres d’excellence financés par la Banque mondiale

Walfadjri | Sénégal | 18/04/2014 | Lire l'article original

Le taux de mortalité maternelle en Afrique (500 décès pour 100 mille naissances vivantes) est encore trop élevé, selon les experts. L’Université de Dakar ainsi que celle de Saint-Louis sont sélectionnées par concours pour abriter deux des 19 Centres d’excellence africains (Cea) financés par la Banque mondiale à l’effet de transformer la science, la technologie et l’enseignement supérieur en Afrique. Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale vient d’approuver le financement de 19 centres d’excellence au sein d’universités localisées dans sept pays d’Afrique de l’ouest et du centre, pour une enveloppe d’environ 75 milliards Fcfa (soit 150 millions de dollars).

Les centres sélectionnés sur concours bénéficieront d’un financement visant à soutenir des filières d’enseignement spécialisées dans les domaines de la Science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (Stim), mais aussi de l’agriculture et de la santé. Et parmi ceux-ci, figurent l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, annonce un communiqué de l’institution financière. Ce projet «phare» de Centres d’excellence africains (Cea) sera financé par des crédits de l’Association internationale de développement (Ida) au profit de huit pays. Il s’agit du Nigeria qui va obtenir une enveloppe d’environ 35 milliards Fcfa (soit 70 millions de dollars), du Ghana avec près de 12 milliards Fcfa (soit 24 millions de dollars).

Quant au Sénégal, il va recevoir un montant de huit milliards Fcfa (soit 16 millions de dollars). Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun et le Togo ont, chacun, eu droit à quatre milliards Fcfa (soit huit millions de dollars). La Gambie bénéficiant quant à elle d’un crédit d’un milliard Fcfa (soit deux millions de dollars et d’un don d’environ 500 millions Fcfa (1 million de dollars). «Je me réjouis de soutenir la création de ces centres d’excellence parce qu’il s’agit d’un pas de plus vers la création d’établissements supérieurs de niveau international sur le continent», déclare Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. A ses yeux, «il n’y a pas de meilleure façon de doper l’économie des pays africains, créer des emplois et soutenir la recherche, que de former de jeunes diplômés dans des filières très recherchées comme le génie chimique, l’agronomie ou la lutte contre les maladies infectieuses».

Un manque de personnel fatal au continent L’Afrique a besoin de forger ses propres solutions en matière de recherche et d’innovation, afin de s’atteler à ses défis de développement ; qu’il s’agisse du changement climatique, qui impose de trouver de toute urgence des moyens d’améliorer les rendements agricoles ; ou des maladies infectieuses, qui continuent de prélever un lourd tribut sur les familles et les économies. Cette conviction est unanime au sein du Conseil d’administration de la Banque mondiale. Seulement, fait constater l’institution financière, «en Afrique, la proportion de chercheurs dans la population active reste excessivement faible : pour la Recherche et le Développement (R&D) par exemple, le Burkina Faso et le Nigeria ont un ratio de 45 et 38 experts par million d’habitants, contre en moyenne 481 et 1 714 respectivement en Amérique latine et en Asie de l’Est».

Au plan sanitaire, le continent manque cruellement de personnel formé, capable d’offrir des services de qualité aux futures mères. A titre illustratif, le Sénégal, avec ses 13 millions d’habitants, traîne un déficit en prestataires de soins de 18 mille agents (médecins, sages-femmes, infirmiers et infirmières). Une situation qui, selon la Banque mondiale, peut expliquer en partie le niveau toujours dramatiquement élevé du taux de mortalité maternelle en Afrique (500 décès pour 100 mille naissances vivantes).Au-delà, l’Afrique connaît de graves pénuries de main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs en plein essor comme les industries extractives, l’énergie, l’eau et les infrastructures, mais aussi la santé et les télécoms. Ainsi, faute d’avoir suffisamment de travailleurs qualifiés dans le secteur extractif, le pétrole et les minerais extraits sur le continent sont expédiés ailleurs pour être transformés ; ce qui pénalise les industries africaines et, par ricochet, le marché de l’emploi.

Performance des universités du monde

L’Afrique absente des 500 meilleurs établissements de la planète La réaction du responsable du secteur de l’éducation pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale à la Banque mondiale sur la nécessité pour les étudiants africains de se doter de programmes scientifiques et technologiques de qualité dans un monde de compétitivité globale est assez révélatrice de la qualité des enseignements dispensés dans les universités du continent. «Les étudiants d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale ont impérativement besoin de programmes scientifiques et technologiques de qualité pour pouvoir se positionner sur les marchés régionaux et mondiaux de l’emploi, sachant qu’aucune université de la région ne figure actuellement dans les palmarès consacrant les 500 meilleurs établissements de la planète», souligne Peter Materu. La coordination et le partage de connaissances entre les 19 Cea seront assurés via l’Association des universités africaines (Aua) ; un partenaire régional incontournable qui a reçu, à cet effet, une subvention d’environ 25 millions Fcfa (cinq millions de dollars). «Le projet de centres d’excellence africains est une initiative gagnant-gagnant, car elle va aider les jeunes à satisfaire leurs aspirations sans devoir s’expatrier et elle va aider les entreprises à trouver des profils pointus sans devoir faire appel à des expatriés et, ce faisant, à renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux», soutient M. Materu.

Écrit par aminata

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