Deux aires de santé sont plus touchées par cette malnutrition. Il s’agit de Yaloya et Yaloketo, a indiqué le médecin chef de zone de Santé d’Ikela.

Toujours selon lui, le total enregistré depuis le mois de Janvier 2014 s’élève à onze mille cent cas dans la zone de santé d’Ikela.

Parmi les autres causes de malnutrition, il parle des grossesses non désirables et le refus de certains parents de vacciner leurs enfants.

Il leur recommande de manger régulièrement des légumes pour lutter contre la malnutrition dans la cité d’Ikela et ses environs.

Certains parents interrogés parlent de l’insuffisance des aliments de base dans la cité. Pour eux la majorité des familles n’arrivent pas à nouer les deux bouts du mois. Ce qui ne leur permet pas de varier les aliments dans les ménages.

Pour Aimer Bomelese, le représentant des ONG des droits de l’homme, les parents donnent de la nourriture non consistante à leurs enfants. Ils tiennent compte, selon lui, de la quantité et non la qualité des aliments.

Il dit par exemple que certains parents donnent à leurs enfants une grande quantité de chikwangue avec un petit morceau de viande de singe, alors que cet aliment ne contient aucune protéine.

Lire l'article original