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Cameroon tribune | Cameroun | 21/04/2014 | Lire l'article original
Le Pr. Koulla-Shiro Sinata, secrétaire général du Minsanté, a rappelé : « L’infection entraîne une destruction massive de la peau et du tissu mou avec formation de gros ulcères. Les patients non traités précocement vont développer des infirmités avec limitation fonctionnelle des articulations atteintes ainsi que des problèmes esthétiques». Le Dr Eric Comte, représentant de Médecins sans frontières (MSF), a garanti que les deux semaines de formation seront riches en enseignements.
En effet, le traitement de la maladie inclut l’antibiothérapie, la chirurgie (si nécessaire) et des soins de physiothérapie censés aider les patients à conserver la mobilité de leurs membres. Le dépistage et le traitement précoce restent des interventions déterminantes pour éviter les conséquences désastreuses de la pathologie. MSF a constaté qu’il existe peu d’infrastructures de prise en charge adéquates, encore moins de sessions de formation destinées au personnel médical au Cameroun. L’Ong, en partenariat avec les ministères de la Santé publique et de l’Enseignement supérieur, veut ainsi contribuer à l’amélioration de la prise en charge en impliquant davantage le personnel médical camerounais. Mais tout n’est pas sombre, 3574 cas ont été dépistés et traités entre 2001 et 2013 au Cameroun. Ces cas étaient notifiés dans cinq foyers dont Ayos, Akonolinga et Mbalmayo dans le Centre, Bankim dans l’Adamaoua et Mbonge au Sud-Ouest. L’atelier prend fin le 25 avril prochain à la FMSB. La phase pratique est prévue du 28 avril au 9 mai à l’hôpital de district d’Akonolinga.
Marilyne NGAMBO TCHOFO
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