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Revue de presse de Santé tropicale

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Interview: « Il faut que les populations adhèrent aux traitements »

Cameroon tribune | Cameroun | 20/04/2014 | Lire l'article original

Dr Etienne Nnomzo’o, Sous-directeur chargé de la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées, Ministère de la Santé.

Comment appréciez-vous l’ampleur des maladies à transmission vectorielle au Cameroun ?

Les maladies à transmission vectorielle représentent plus de 17% de la charge morbide au niveau mondial. Ces maladies que sont le paludisme, l’onchocercose, la filariose lymphatique, la schistosomiase ou bilharziose, la maladie du sommeil, l’ulcère de Buruli et la leishmaniose sont la première cause de consultations au Cameroun parce que le paludisme à lui seule représente autour de 30 à 40% des consultations.

Toutes ces maladies sont transmises par les petits organismes vecteurs qu’ils soient animales ou des insectes qui transmettent des germes et des microbes qui peuvent aussi être des parasites. Dans le cas du paludisme, de la fièvre jaune et de la filariose lymphatique, ce sont les moustiques qui transmettent ces maladies. Pour ce qui est de l’onchocercose, C’est la mouche noire ou le mout-mout dans certaines localités qui transmet la maladie.

Pour la maladie du sommeil, c’est la mouche Tsé-Tsé. Il faut aussi savoir que les simples mouches qui se posent dans les bacs à ordures et les déchets nous transmettent les maladies quand elles viennent se poser sur nos aliments et sur l’eau.

Qu’est ce qui est fait par les pouvoirs publics et locaux pour barrer la route à ces maladies et leurs vecteurs ?

L’action gouvernementale se situe à deux niveaux. Il y a la lutte anti-vectorielle et la prévention et la prise en charge des maladies causées par ces vecteurs. Pour ce qui concerne la prise en charge, le Ministère de la Santé a mis en place des programmes. Les campagnes se déroulent depuis plusieurs années les campagnes de distribution du Mectizan et de la bendazole sur les enfants en âge scolaire de 5 à 15 ans. Pour les autres programmes, il y a la prise en charge gratuite. Pour la fièvre jaune, on vaccine. Pour la maladie du sommeil, nous traitons dans les foyers actifs.

Que doit-on faire pour éliminer ces maladies ?

Il faut que les populations adhèrent aux traitements et l’offre des services que le Ministère de la santé a mis pour qu’on voie des résultats. Si les gens ne viennent pas prendre leur traitement, comment s’attendrait-on à éliminer. Et les traitements sont gratuits. Du coté vectoriel, pour éviter les moustiques, nous distribuons les moustiquaires imprégnés. Pour la maladie du sommeil, nous avons mis des pièges à glossines dans la localité de Campo dans le Sud.

Pour l’onchocercose, nous faisons l’épandage dans les fleuves comme la Sanaga pour détruire les larves de l’onchocercose. Et le Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire est en train de mettre en place un programme d’élimination de la mouche noire. Les collectivités territoriales décentralisées ont une action particulière qui est celle de l’assainissement. C’est un travail qui concourt à l’éloignement de ces vecteurs.

George MBELLA

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