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Revue de presse de Santé tropicale

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Cancer du col de l’utérus : Enfin un vaccin !

L'Express | Maurice | 17/12/2006 | Lire l'article original

C’est le deuxième cancer après celui du sein. Chaque année plus de 300 000 personnes en meurent. Les traitements curatifs sont lourds, mais il existe désormais un vaccin préventif, le Gardasil, que l’on peut importer de la Réunion. Le point avec Veyasen Pyneeandee, spécialiste en gynécologie obstétrique.

«Le Gardasil est la grande innovation dans le domaine de la gynécologie cette année », avance le gynécologue. En effet, depuis fin novembre ce vaccin, recommandé par les experts, a été introduit sur le marché européen où, désormais dans certains pays, les jeunes filles de 12 à 17 ans devront être vaccinées. Ce sera également bientôt le cas aux États-Unis.

Il faut savoir que le cancer du col de l’utérus est le deuxième par ordre d’impor-tance après celui du sein. Chaque année 500 000 nouveaux cas sont diagnostiqués dans le monde. « Et le taux de mortalité est très élevé avec près de 300 000 décès par an, dont 80 % dans les pays en voie de développement », poursuit Veyasen Pyneeandee.

Le frottis est primordial

Cette différence énorme de l’incidence entre les pays développés et les pays en voie de développement est due, en grande partie, aux possibilités de dépistage et de traitement offertes dans les pays industrialisés, où l’examen du frottis se fait tous les ans pour les femmes, et ce, dès le moment de la première activité sexuelle, et jusqu’à l’âge de 70 ans. Le frottis reste le seul moyen de déceler les cellules précancéreuses. Lors qu’elles sont repérées à temps, il suffit d’un traitement médicamenteux ou d’une chirurgie légère pour guérir la patiente.

« Mais dans les pays en voie de développement, notamment à Maurice, il n’existe aucune politique de ce genre. Les cellules précancéreuses demeurent, si l’on peut dire, dans l’ombre », affirme le gynécologue. Le frottis s’avère primordial, puisqu’il n’existe pas de véritable signe avant-coureur de la maladie. Ce n’est que lorsqu’elle a atteint le stade cancéreux qu’elle se manifeste par la perte de sang pendant les rapports sexuels et des leucorrhées (pertes blanches).

Lorsque le stade de cancer a été atteint, les risques de guérison sont minimes. Les seuls traitements sont une chirurgie lourde et des pratiques telles que la chimiothérapie, qui sont connues pour être douloureuses et difficiles à supporter. De plus, chaque cas de cancer du col de l’utérus coûte à l’État entre Rs 200 000 et Rs 300 000, sans garantie de guérison.

« Le vaccin est un énorme avantage car ce traitement devrait coûter 600 euros, c’est-à-dire environ Rs 25 000 et les recherches ont démontré une efficacité de 100 % », soutient notre interlocuteur. Pour le moment, le vaccin n’est pas disponible à Maurice, il pourra être importé de l’île de la Réunion où il est commercialisé depuis la fin de novembre, sur prescription médicale.

Le Gardasil

Gardasil est le nom du vaccin produit par Sanofi Pasteur MSD, filiale du laboratoire français Sanofi-Aventis, et l’Américain Merck. Il sera bientôt concurrencé par le Cervarix, du Britannique GlaxoSmithKline.

Ce vaccin préventif est efficace contre les HPV dont les types 16 et 18, tenus pour responsables de la formation du cancer du col. Il a empêché à 100 % des pré-cancers et les cancers cervicaux non invasifs (CIN 2 et 3) sur plus de 12 000 femmes de 13 pays d’Europe qui ont participé à une étude.

Le vaccin se fait en trois fois, sur une période de six mois, et il est recommandé à toutes les jeunes filles à partir de l’âge de 12 ans. Un autre vaccin est à l’étude en ce moment pour être administré aux hommes qui sont vecteurs du HPV.

Le principe de cette vaccination thérapeutique, qui est une forme d’immunothérapie, est d’induire une réponse immunitaire contre un constituant spécifique des cellules tumorales ciblées. La réponse se traduit par la production de « cellules tueuses » capables de détruire très spécifiquement la tumeur. La grande efficacité prouvée de ce produit est en partie due au vecteur vaccinal utilisé, qui cible les cellules les plus performantes pour présenter l’antigène vaccinal au système immunitaire. Autre point fort, il s’agit d’un vaccin protéique, purifié, stable, et facile à produire.

Sandrine AH-CHOON

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