Maladie respiratoire qui touche les voies aériennes inférieures et notamment les bronchioles, l’asthme est défini comme étant une gêne respiratoire. En Côte d’Ivoire, cette maladie touche près de 5 millions de personnes, soit 20% de la population, avait indiqué l’an dernier le président de l’Association ivoirienne des asthmatiques (Aia), Koré Goudart, lors de la célébration de cette journée en 2013.

Selon le site de la « Ligue pulmonaire », cette maladie provient, à l’origine, « d’une allergie aux poussières de maison, aux poils d’animaux, aux pollens et autres substances inhalées ou bien une réaction aux substances irritantes (fumée). Ces facteurs déclenchent chez les asthmatiques trois réactions au niveau des voies respiratoires (bronches). Le revêtement interne des bronches, que l’on appelle muqueuse, est irrité et se congestionne. La muqueuse sécrète parallèlement un mucus épais qui encombre davantage les bronches ».

Mais, avec le développement de la médecine, l’on peut contrôler l’asthme, même si on ne peut pas le guérir. Et ce, en évitant les allergènes et d’autres facteurs comme la poussière, l’émotion, le tabac, etc. souligne la Société ivoirienne de Pneumo-phtisiologie (Sipp).

Aussi, il existe des techniques d’inhalation « offrant des possibilités mieux adaptées à chaque type d’asthme et à chaque personne selon son mode de vie, ses contraintes, ses aptitudes à inhaler ».

Kamagaté Issouf

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