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Revue de presse de Santé tropicale

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Malnutrition au Burkina : à la recherche d’une réponse multisectorielle et concertée

Le Faso | Burkina Faso | 06/05/2014 | Lire l'article original

Au Burkina, plus d’un million d’enfants de moins de cinq ans n’atteindront jamais leur plein potentiel de développement physique et intellectuel. Un enfant sur trois a un risque élevé de mourir de la diarrhée ou de toutes autres maladies infectieuses. 11% du PIB sont affectés par ce problème de malnutrition chronique. Ce fléau constitue, de fait, un frein au développement social et économique du pays. Pour se pencher sur des solutions idoines, le ministère de la santé, à travers la direction de la nutrition, tient, du 05 au 08 mai 2014, un atelier national multisectoriel de planification pour la réduction de la malnutrition chronique ou retard de croissance.

La question de la malnutrition est un problème multidimensionnel. C’est pourquoi, cet atelier réunit les principaux secteurs concernés : sécurité alimentaire, eau et assainissement, protection sociale, éducation, environnement... Et, c’est la première fois en Afrique subsaharienne que ce genre de concertation multisectorielle est organisé, à en croire le chef de file des Partenaires techniques et financiers du groupe Nutrition, Marc Rubin, le représentant de l’UNICEF. C’est le ministre d’Etat, Bognessan Arsène Yé qui a présidé la cérémonie d’ouverture, au nom du premier ministre. Il n’a pas manqué d’inviter les participants à « réfléchir de façon à ce que nous puissions trouver des solutions idoines ».

Car, malgré les efforts consentis, la malnutrition chronique reste un grand défi de notre gouvernement. La question concerne plusieurs secteurs. « Nous avons pensé qu’il est tout à fait indiqué que nous puissions réfléchir ensemble sur comment planifier la lutte contre la malnutrition chronique », précise le ministre de la santé, Léné Sebgo. Cet atelier devrait donc déboucher sur une feuille de route globale et concertée afin que ce phénomène ne soit plus considéré comme un problème spécifique au secteur de la santé.

Des chiffres alarmants

Les chiffres sur la malnutrition chronique donnent froid dans le dos. Chaque année, environ 180 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de retard de croissance dans le monde dont 75 millions en Afrique. Le continent africain est la région qui a fait le moins de progrès au cours des dix dernières années dans la réduction de cette forme de malnutrition aux conséquences multiples. « La malnutrition chronique a des conséquences graves et souvent irréversibles sur la santé et la survie des enfants, sur leur développement cognitif, sur leur capacité d’apprentissage et sur leur capacité à participer pleinement à l’âge adulte au développement économique et social de leur pays », note Marc Rubin, représentant de l’UNICEF. Le seul moyen de lutter contre ce mal, c’est de le prévenir. Cet atelier constitue donc une opportunité pour renforcer davantage les liens entre le secteur de la nutrition et les autres secteurs sensibles. Ce, « dans le cadre d’un leadership collaboratif entre secteurs, d’un partenariat stratégique fort et centré sur l’obtention de résultats ».
Des avancées tout de même

Certes, le problème est toujours préoccupant. Mais, cet état de fait ne devrait pas occulter les avancées réalisées ces dernières années. Au Burkina, entre 2003 et 2013, la prévalence du retard de croissance est passée de 43% à 31,5%. C’est dire que des efforts sont faits. Mais, pour venir à bout du fléau, il s’avère nécessaire que la lutte soit menée de manière concertée. « Nous commençons à avoir des résultats, mais c’est encore insuffisant (…). Donc, la lutte doit être accélérée pour que nous parvenions à avoir des résultats beaucoup plus reluisants dans les années à venir », soutient le ministre de la santé.

C’est dans le cadre de l’accélération de la lutte que Burkina a adhéré depuis juillet 2011 au mouvement mondial SUN (scaling up nutrition). C’est en 2010 que la dynamique et la mobilisation en faveur de la lutte contre la malnutrition ont conduit à la création de ce mouvement, sous l’égide du secrétaire général des Nations unies. Objectif : contribuer au renforcement de la lutte contre la malnutrition avec une vision holistique et multisectorielle.

Cet atelier se donne donc pour objectif d’échanger sur la question de la malnutrition chronique afin de parvenir à des conclusions concertées. Ce, en vue de pouvoir travailler de façon collégiale pour faire régresser la malnutrition chronique encore appelée retard de croissance. Cette rencontre devrait déboucher : la création d’une plateforme de coordination multisectorielle des interventions directes et sensibles à la nutrition ; l’élaboration d’une feuille de route avec des objectifs et des résultats attendus clairs et communs à tous les secteurs.

Et dans ce sens, le chef de file des partenaires techniques et financiers du groupe Nutrition a dit tout le soutien des PTF pour concrétiser les engagements pris par le Burkina.

Moussa Diallo

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