« Cette deuxième étape du PESS visait essentiellement l’équipement progressif des hôpitaux de référence secondaire et deux cliniques universitaires de Kinshasa et de Lubumbashi en matériels de diagnostic (CT scan, IRM, radiographie et échographie », a expliqué Félix Kabange.

Trois cliniques universitaires et quatre hôpitaux de référence

Les participants à l’atelier (médecins, Unicef, OMS) ont eu à déterminer les spécifications techniques de chaque catégorie d’équipement (Résonnance magnétique, CT Scanner, appareils de dialyse, radiographie, échographie, équipements de chirurgie et de laboratoire).

Leur mission a consisté à « définir les préalables requis en termes de préparation des infrastructures devant abriter les équipements de haute technologie et faire un bref état des lieux des sept premiers hôpitaux ciblés à la première année du programme, en ce qui concerne notamment les infrastructures, les équipements et les compétences techniques ».

Il s’agit de trois cliniques universitaires (Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani) et de quatre hôpitaux de référence secondaire (Clinique Ngaliema, Hôpital provincial général de référence de Kinshasa ainsi que ceux de Bukavu et de Sendwe).

Les participants ont également « identifié les thèmes spécifiques ou les domaines prioritaires pour lesquels des mesures urgentes doivent être prises ».
Les objectifs des experts « atteints »

Le secrétaire général à la Santé, qui a clôturé les travaux après avoir remercié les participants, s’est dit « heureux de constater que les objectifs assignés aux experts ont été atteints, toutes les préoccupations du Ministère ont été rencontrées ».

« Il ne reste seulement qu’à finaliser la rédaction de la proposition à soumettre au gouvernement et à mettre en place des comités locaux de coordination dans chacun des sept hôpitaux bénéficiaires qui vont travailler en étroite collaboration avec le Comité multi sectoriel de pilotage basé au niveau central », a indiqué Dr. Mukengeshayi Kupa.

Il a ajouté qu’« il reste aussi à exécuter les mesures urgentes qui ont été proposées par les experts, notamment l’acquisition des équipements de base qui font actuellement défaut dans ces hôpitaux, en attendant l’acquisition des matériels de haute technologie ».

Il est aussi prévu « l’approvisionnement en eau, même par forage, des hôpitaux qui sont en situation de manque d’eau ».

La première phase de ce projet ayant visé les structures sanitaires de référence primaire (zone de santé avec les hôpitaux généraux), l’objectif poursuivi est celui d’« équiper 1.000 centres de santé et 200 hôpitaux généraux de référence en matériels médico-sanitaires répondant aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

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