Initié dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme avec l’appui de l’Usaid à travers l’initiative du Président américain contre le paludisme (Pmi), cette campagne va démarrer le 15 mai à Vélingara et Koumpentoum, informent les responsables du programme hier au cours d’un point de presse au service national de l’éducation et d’information pour la santé (Sneips). Avant le déroulement des opérations à Koungheul et Malem Hodar en perspective de la saison des pluies propice à la propagation du vecteur transmetteur du paludisme.

Ayant eu l’effet escompté dans certaines localités avec un taux de couverture de 97,2% et les 690 029 personnes couvertes dans ces quatre districts, le commandant Mady Bâ, coordonnateur national du Programme de lutte contre le paludisme (Pnlp) souligne que l’Aspersion intra domiciliaire (Aid) consiste à «tuer» les moustiques qui se reposent sur les surfaces traitées. «Les objectifs spécifiques du traitement sont la réduction de la longévité et de la densité des vecteurs. Le traitement se fait avant le début de la transmission», peut-on lire à travers le document distribué à la presse.

Des campagnes de sensibilisation et d’information pour permettre aux populations d’être hors de portée du danger que représente l’aspersion de cet insecticide seront menées, informe-t-on. Il suffit d’être en dehors des chambres aspergées pendant deux heures pour être hors de danger. De la même manière, diront les exposants, le bétail est préservé si toutefois que la précaution est prise d’enfouir les moustiques qui mourront après l’aspersion. Un Sénégal émergent sans paludisme selon les responsables du programme est ce à quoi ils s’emploient pour y parvenir, même s’ils trouvent que l’Aspersion intra domiciliaire (Aid) ne pourra pas être déroulée à Dakar. Parce que, soulignent-ils, si d’aucuns trouvent la démarche salutaire, d’autres par contre soutiendront le contraire en avançant des arguments du genre qu’ils ne souhaitent pas que leurs murs qu’ils viennent de peindre soient aspergés. L’autre argument est que le paludisme sévit plus en zone rural qu’en milieu urbain, expliquant que l’Aid, qui se déroule depuis 2007 dans notre pays, ne soit destinée qu’aux localités de l’intérieur du Sénégal.

Écrit par Amadou MBODJI

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