Toujours selon la ministre Goudou-Coffie, une équipe de l’Oms s'est rendue, du 5 au 12 décembre 2013, dans plus de dix régions de notre pays, censées être des zones endémiques, pour y mener des investigations. « Au terme de l’enquête, cette équipe est arrivée à la conclusion qu’il n’y a plus de ver de Guinée en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit. Avant d'ajouter que le pays reste tout de même vigilant de manière à maintenir cette certification en faisant en sorte que les populations aient facilement accès à l’eau potable « puisque c’est à travers l’eau que la maladie est transmise. »

Le ver de Guinée est la deuxième maladie endémique sous contrôle en Côte d'Ivoire après la variole. Dans les années 1980, elle était très répandue dans une vingtaine de pays dont 16 en Afrique et touchait plus de 3,5 millions de personnes. En 2010, moins de 1.800 cas ont été enregistrés.

Cette équipe de professionnels nationaux et étrangers de la santé avait indiqué, le 7 mai, au siège national de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), que depuis septembre 2006, la Côte d’Ivoire n’a plus enregistré de malades du ver de Guinée.

Ouattara Ouakaltio

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