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La prospérité | Congo-Kinshasa | 12/05/2014 | Lire l'article original
Cette journée scientifique était consacrée à des formations, présentations ainsi que des communications assez pertinentes pour les accoucheurs et accoucheuses. Le point d’orgue dans cette formation a été celui d’apprendre aux sages-femmes comment utiliser ce document de travail appelé partogramme. «On a renforcé leurs capacités dans l’utilisation du partogramme, qui est un document de base dans la surveillance de la femme qui est venue en accouchement», a déclaré Ambrocka Kabeya, Président ai de l’UNAAC.
Cet instrument de travail doit être identique dans toutes les maternités et, peut s’obtenir au Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) de manière gratuite, a-t-il ajouté, avant de rassurer que les partenaires ont déjà disposé de fonds pour les polycopier. Il suffit tout simplement d’en exprimer le besoin auprès de la zone de santé qui a la responsabilité de gérer toutes les maternités à ce sujet.
A l’en croire, la semaine des sages-femmes s’est bien déroulée en RD. Congo. Raison pour laquelle, il a congratulé tous les partenaires qui les soutiennent, notamment, l’organisme des Nations Unies en charge des questions de la population, UNFPA. Il a également remercié le Gouvernement, par le truchement des Ministères de la Santé Publique, de l’Enseignement Supérieur Universitaire et de la Recherche Scientifique (ESURS) ainsi que le Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR), pour leur implication dans la réforme du secteur. Toutefois, l’UNAAC attend que Félix Kabange Numbi signe le projet d’arrêté se trouvant déjà sur sa table, pour que le métier des sages-femmes devienne un métier autonome comme tous les autres.
Conseillère sage-femme à l’UNFPA
Depuis 2010, l’UNFPA a recruté une conseillère sage-femme afin de s’occuper de l’intégration de trois piliers du programme sage-femme dont l’éducation, la règlementation et le renforcement des capacités de l’association des sages-femmes en RDC. Au cours de son allocution, la Conseillère sage-femme a signifié que les résultats des états des lieux rapides de 2011 ont conduit à identifier les problèmes qui handicapent la formation des accoucheuses et leurs besoins prioritaires. Ces besoins s’expriment en termes de déficit en matériels didactiques et équipements ainsi qu’un programme de formation qui ne répondait plus aux standards de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Confédération Internationale des Sages-femmes (ICM).
Cependant, à la même année, l’UNFPA a appuyé le processus de révision du Curriculum de la formation des accoucheuses à la demande du Ministère et sous la coordination technique de l’ISTM/Kinshasa. Cet appui intervient notamment, dans le renforcement des capacités des sages-femmes et du personnel qui assistent les accouchements et fournit les intrants y afférents. Ce, en vue de la réduction du taux de mortalité maternelle. «Nous allons rejoindre les milliers de sages-femmes lors du 3ème congrès triennal prévu au mois de juin à Prague, au cours duquel interviendra le lancement du deuxième rapport mondial sur l’état de sages-femmes dans le monde», a-t-elle annoncé, avant de compléter : «ce rapport va mettre en lumière les avancés du programme dans 73 pays qui contribuent à 90 % du taux de mortalité maternelle».
Il faut signaler que le thème retenu pour la célébration de cette année est : «Les sages-femmes sauvent, à la fois, la famille et le monde». Il s’agit là d’un signal fort que compte lancer ces accoucheurs et accoucheuses. Raison pour laquelle, ils ont circulé pour la sensibilisation à partir du mardi 6 au jeudi 8 mai dernier. L’objectif visé dans cette campagne était celui de faire connaître les signes de risques liés aux grossesses à la population dans les milieux publics. Ainsi, ce message était-il adressé à plus de 11 mille personnes parmi lesquelles, 9500 au marché, 628 chrétiens répartis à travers les églises et 1194 au sein des instituts.
Judith Asina
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