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Radio France internationale | France | 10/05/2014 | Lire l'article original
Ce centre de santé a une salle d’attente bondée, essentiellement des femmes et de très jeunes enfants. Un infirmier : « Ces gens que vous voyez devant moi sont en train de me demander surtout des médicaments pour le paludisme. […] Les résultats de ce patient sont positifs. Je vais pouvoir donner de l’artésunate-amodiaquine [traitement simple sous la forme d'une prise combinée de deux médicaments, ndlr]. »
Six cachets et en théorie, le patient devrait être soigné. Mais, fait inquiétant, certains reviennent parfois après quelques jours. Il est cependant trop tôt pour parler d’une résistance.
Test d'efficacité
Selon le médecin provincial Aimé Ndayizeye, les autorités sanitaires planifient la réalisation d'un test d’efficacité. Mais cette situation de fait n’est pas sans conséquences : « Peut-être que le problème, c’est que la première prise est gratuite, [celle] avec l’artésunate-amodiaquine. Tandis que quand on est appelé à donner de la quinine, les patients doivent payer. Et leur pouvoir d’achat est très bas. »
Or, la population est déjà frappée par la malnutrition, ce qui aggrave les effets du paludisme, notamment chez les enfants.
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