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Le phare online | Congo-Kinshasa | 21/05/2014 | Lire l'article original
L’inquiétude était d’autant grande que la tuberculose figure au nombre des maladies les plus meurtrières au sein de la population congolaise. Le fait de laisser des bébés sans défense face aux ravages du bacille de Kock n’était pas de bon augure pour l’avenir de ces jeunes créatures, qui se comptaient déjà par dizaines de milliers à travers la République.
Interpellé par l’onde de choc produite par une menace qui paraissait de plus en plus précise, Le Phare s’est empressé de lancer des appels téléphones en direction des sources susceptibles d’éclairer la lanterne des pères et mères de famille en détresse. Après plusieurs tentatives infructueuses ailleurs, les langues ont fini par se délier du côté du PEV (Programme Elargie de Vaccination). Ici, c’est le Directeur Audry Mulumba en personne qui a tenu à calmer le jeu, en martelant qu’il n’y a jamais eu rupture des stocks des vaccins antituberculeux destinés aux bébés congolais.
A l’en croire, le problème s’est plutôt posé en termes de carence passagère des seringues devant servir à l’administration des vaccins aux nourrissons. Mais, depuis le dernier week-end, les cargaisons des seringues importées et transportées par bateau sont arrivées au pays. Elles ont été canalisées, à partir du lundi 19 mai 2014, vers les maternités de toutes formations hospitalières de Kinshasa et de l’arrière-pays. Selon le Directeur du PEV, les stocks des vaccins antituberculeux pour bébés disponibles dans les dépôts aménagés pour leur conservation sont à même de couvrir une période d’au moins une année.
Bref, les parents des nouveau-nés n’ayant pas été vaccinés ces derniers jours à la sortie des maternités n’ont plus de raison de s’inquiéter. Ils peuvent se présenter avec leurs enfants auprès des services médicaux appropriés en vue de la vaccination de leurs enfants contre la tuberculose. Voilà une nouvelle qui rassure face à un fléau qui ne pardonne pas la moindre négligence, en amont comme en aval.
Kimp
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