Les causes de ce taux de mortalité élevé sont nombreuses. Mais l’insuffisance, l’éloignement et la difficulté d’accès aux centres de santé constituent des handicaps majeurs. 44,3% des femmes seulement sont assistées par un personnel soignant qualifié lors de l’accouchement. Seule 51% de femmes enceintes au cours de leur grossesse ont aussi bénéficié d’au moins quatre visites prénatales afin de prévenir et gérer d’éventuelles complications, selon l’Enquête nationale sur le suivi des OMD.

Plan cadre

La mère n’est pas la seule à obtenir ce coup de pouce du système des Nations Unies. Le taux de prévalence de la malnutrition chronique parmi les enfants de moins de cinq ans sera aussi réduit à 37% contre 47% en 2012. La réduction à 47 du nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans pour 1 000 naissances vivantes contre 62 en 2012 entre également dans ce plan cadre des Nations Unies. « L’UNDAF contribuera à augmenter le taux net de scolarisation dans le primaire à 90% contre 69,4% en 2012, à augmenter la proportion de la population utilisant respectivement des infrastructures d’assainissement de base améliorées à 18,5% contre 14% en 2011, mais aussi les infrastructures d’eau améliorées à 52% contre 48% en 2011 », a ajouté le rapport du plan cadre. Dans le domaine de la santé, il est prévu aussi de réduire le taux d’incidence du VIH et du paludisme, respectivement à 0,02%, et 10 pour 1000 habitants/an. Tous ces objectifs devraient être renforcés avec la Politique Générale de l’État.

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