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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 15/05/2014 | Lire l'article original
« C'est une source de préoccupation majeure dans la région africaine où, déjà en 2000, on estimait que 80 millions d'adultes étaient touchés par cette maladie. En l'absence de prévention, près de 150 millions de personnes présenteront une hypertension artérielle dans la région d'ici à 2025. Nous devrons à tout prix prévenir l'hypertension artérielle et ses conséquences », soulignait le directeur régional pour l'Afrique, le Dr Luis Gomes Sambo, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril 2013 à Brazzaville. Il demandait ensuite aux pays de renforcer la sensibilisation publique aux facteurs de risque et prendre des mesures adéquates en vue de prévenir, de détecter précocement et traiter cette maladie, dans le cadre de politiques multisectorielles favorisant l'accès universel.
Le Congo n'est pas épargné
En République du Congo, malgré des chiffres inquiétants, la Journée mondiale de lutte contre l'hypertension artérielle n'a pas été officiellement commémorée comme ce fut souvent le cas d'autres maladies telles que le cancer. En rapport avec le thème de la Journée mondiale de la santé de l'année dernière, dédiée à l'hypertension artérielle, le gouvernement avait consacré le mois d'avril 2013 à la campagne gratuite de dépistage sur cette pandémie. Le but de cette opération était de sensibiliser la population sur les facteurs de risque, les causes, les manifestations et les conséquences de l'hypertension artérielle, et l'informer sur les moyens d'éviter cette maladie et ses complications.
À cette occasion, le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, annonçait qu'au Congo, 70 % des AVC observés au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU) étaient dus à l'hypertension artérielle. Elle se manifeste sous diverses formes : maux de tête, vertiges, palpitations, essoufflement et bourdonnements des oreilles. Elle peut également évoluer sans signes apparents. En effet, dans le but de rechercher un meilleur contrôle et une prise en charge efficiente des maladies non transmissibles, le gouvernement a entrepris depuis quelques années la construction et l'équipement des unités neuro-vasculaires au CHU de Brazzaville, comme en témoigne la réhabilitation récente du service de neurologie.
Quelques conseils à ne pas négliger
Par Parfait Wilfried Douniama
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