“Aujourd’hui, le Centre Monkole peut dorénavant prendre en charge chaque année près de 100.000 personnes et plus de 84.000 consultations dans ses 14 bureaux ainsi que dans les Antennes médico-sociales Eliba, Kimbondo et Moluka, situées dans des quartiers défavorisés et d’accès difficile. Dans le cadre des soins de santé primaires et d’une médecine communautaire, des soins de proximité sont assurés dans ces antennes, souvent couplés à des programmes de formation et/ou d’apprentissage des petits métiers pour les couches sociales vulnérables, en particulier les jeunes filles et les mères“, a précisé le médecin directeur général de cet hôpital, Dr. Léon Tshilolo.

Le Centre hospitalier mère-enfant Monkole dispose aussi d’un Institut supérieur des sciences infirmières.

L’agrandissement du complexe avec un bâtiment de trois étages et deux sous-sols ainsi que le lancement de nouveaux services ont couté 25 735 000 euros ( soit plus de 35 035 770 dollars américains) provenant des subventions publiques privées et plus de 7 000 000 d’euros (plus de 9 529 838 $ US) de prêts à court et moyen terme. Le financement provient notamment par des fonds d’Espagne, de France, d’Italie, de Belgique, de Suisse et le service du gouvernement congolais et d’autres donateurs privés.

Le Centre hospitalier a été initié par l’évêque catholique espagnol Alvaro del Portillo de l’Opus Dei, il y a vingt-cinq ans. Il avait voulu répondre aux besoins sanitaires de la population congolaise.

L’Opus Dei, («Œuvre de Dieu» en latin), est une prélature personnelle de l’Église catholique romaine.

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