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Accouchement humanisé : le Burkina pourrait s’inspirer de l’expérience sénégalaise

Sidwaya | Burkina Faso | 02/06/2014 | Lire l'article original

« L’accouchement humanisé », une pratique originaire du Japon, est expérimenté dans les maternités du Sénégal. Des journalistes ouest-africains francophones se sont imprégnés de ce concept, le mercredi 28 mai 2014, au Centre de santé Gaspard Kamara, situé au cœur de la capitale, Dakar. Déambuler, marcher, manger, être accompagnée par une personne de son choix, (…) dans la salle d’accouchement sont de nouvelles possibilités offertes aux femmes parturientes au centre de santé Gaspard Kamara de Dakar. C’est ce que l’on appelle, accouchement humanisé !

Ce nouveau concept, originaire du Japon, en expérimentation au Sénégal, est un ensemble de conditions, qui permet à la femme de vivre son accouchement avec aisance.

Il se pratique dans une salle équipée de balançoire, de ballons de différents formats et d’affiches illustrant différentes positions d’accouchement. « La salle d’accouchement doit être aérée, spacieuse et propre, avec une atmosphère favorable à la détente de la femme. Ces conditions permettent aux femmes de marcher et d’adopter la position qu’elles voudront pendant l’accouchement », a indiqué le médecin chef adjoint du district, Rokhaya Sy.

Les femmes sont autorisées à adopter la position qui leur convienne le mieux pour accoucher. C’est ce que les professionnels identifient sous le vocable « accouchement à style libre ». En terme simple : c’est un accouchement au cours duquel une femme suit ses propres instincts et la physiologie de son corps, en adoptant des positions variées, afin d’accoucher avec le moins de douleur possible et le maximum d’efficacité, tout en évitant les complications.

Ainsi, la femme peut accoucher en se courbant, en se mettant sur le côté, etc. Contrairement à l’accouchement gynécologique où la femme se met sur une table conçue à cet effet, dans la nouvelle expérience, la parturiente peut se mettre sur une natte, à même le sol ou sur une chaise. « J’ai accouché mon 3e enfant à style libre sur une natte, en présence d’une sage-femme et de ma sœur. C’est un accouchement naturel, plus confortable », a raconté Yacine Diaw, une maman de 31 ans.

La femme, reconfortée par son accompagnant et assistée de la sage-femme, est moins stressée. Selon Dr Awa N’deye Diagne Pape, gynécologue obstétricienne, dans l’accouchement humanisé, les sages-femmes se plient aux désirs de la femme. En effet, on lui permet de chercher une position antalgique où elle sentira moins de douleur.

« Dans l’accouchement classique, on vous met sur une table, on fait une perfusion, les mouvements sont limités, la femme ne peut prendre une position antalgique. Avec l’accouchement à style libre, la femme est dans une ambiance conviviale. Elle est moins stressée et le travail ne dure pas. La sage-femme est aidée par l’accompagnant », a expliqué la gynécologue, Awa N’deye Diagne Pape.
Le centre Gaspard enregistre par mois 400 accouchements. 41 femmes ont déjà accouché par la nouvelle méthode expérimentée depuis mars 2014. Dès les consultations prénatales, on explique les deux possibilités à la femme : l’accouchement humanisé et l’accouchement gynécologique (l’ancienne méthode). C’est à elle de faire son choix.

Cependant, il y a une catégorie de femmes qui, même si elles le veulent, ne peuvent pas bénéficier de cette liberté. Ne sont pas éligibles, celles qui saignent, qui présentent une hypertension artérielle, qui ont des problèmes de bassin, qui ont eu à subir antérieurement des césariennes.

Ce concept a été introduit au Sénégal par le ministère de la Santé, en collaboration avec la coopération japonaise. Le pays compte, après la phase pilote, passer à l’échelle nationale. Le Sénégal fonde l’espoir de pouvoir réduire la mortalité maternelle qui est actuellement de 392 pour 100 000 naissances vivantes (Enquête démographique et de santé-EDS 2010-2011).

Le Burkina Faso qui a aussi un taux élevé de mortalité maternelle, 300 pour 100 000 naissances vivantes, pourrait s’inspirer de cette expérience japonaise afin d’améliorer ses indicateurs de santé.

Boureima SANGA

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