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Revue de presse de Santé tropicale

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SIDA / Atelier régional sur l’initiative « tester et traiter » : les recommandations de la rencontre de Dakar

Sud Quotidien | Sénégal | 05/06/2014 | Lire l'article original

L’atelier régional de partage sur les modalités de mise en œuvre de la stratégie « Tester et Traiter » a vécu. Organisé sous la houlette de l’Onusida, cette rencontre a donné lieu à de fortes recommandations pour l’avenir du VIH Sida en Afrique. Elle a été également une occasion pour les participants Sénégalais de fustiger le taux de dépistage national relativement faible, soit 12, 46 %. Des participants venus du Congo, de la Mauritanie, du Sierra Léone, du Gabon et du Sénégal ont pris part à l’atelier de deux jours sur la mise en œuvre de l’initiative « Tester et Traiter ». Organisé par l’Onusida, l’atelier qui avait pour thème « Tester et Traiter », vise à réduire d’une manière drastique la transmission du VIH/Sida dans les années à venir. Les participants des cinq pays ont eu à échanger leurs expériences de terrain afin de mieux réussir la mise en œuvre de cette initiative encore méconnue du public. Ils ont eu à évoquer les motivations et attentes de l’approche « Tester et Traiter ». La situation actuelle de leurs pays sur sa mise en œuvre, l’implication des politiques tout comme les goulots d’étranglement, entre autres, ainsi que le passage à l’échelle de cette initiative « Tester et Traiter » ; ont fait de discussions au cours des débats.

Il est ressorti de la stratégie sénégalaise présentée par le Dr Abdoulaye Sidibé Wade, Directeur de la division Sida, une augmentation significative du nombre de PVVIH sous traitement Arv. Le nombre est passé de 1855 patients en 2004 à 13 716 en 2013. Soit un taux de couverture en traitement anti rétroviral de 31 % pour les hommes et de 69 % pour les femmes, selon la dernière enquête démographique sanitaire EDS V. Chez les enfants le taux est de 29 %.

Le patron de la Division Sida a rassuré par rapport à l’engagement et la volonté des autorités face à cette opportunité. Ce qui se traduit par l’inscription de « Tester et Traiter » dans le PSE de 2014-2017. Toutefois, il est revenu sur la couverture en dépistage relativement faible estimée à 12,46 % de la population, selon toujours l’EDS V. L’insuffisance du plateau technique, des ressources humaines et des équipements tout comme la baisse des ressources financières font également parties des goulots d’étranglements listés par le Dr Wade du Sénégal.

Pour le cas de la Mauritanie avec sa prévalence nationale du VIH estimée à 0, 4 % sur une population de plus de 3 millions d’habitants, l’épidémie est de type concentrée. Selon son représentant, elle est de 8% chez les TS et de 4% chez les détenus (2008). Le nombre de femmes enceintes sous Arv qui est de 15% a été jugé trop faible et fait l’objet de larges discussions lors des débats. Le cas du Gabon dont la prévalence est de l’ordre de 4,1 % a, selon sa représentante, un taux de couverture en ARV de 62, 6 %. L’existence d’un fonds de solidarité thérapeutique pour l’achat des Arv et la proposition d’une agence de production de médicaments pour l’Afrique ont été mis en avant par la même représentante du Gabon. Les autres pays participants ont tour à tour fait leur présentation sur l’initiative.

Il est à noter que de fortes recommandations ont été faites pour atteindre les résultats fixés par la stratégie de l’ONUSIDA afin que d’ici 2030, 90 % des personnes infectées connaissent leur statut sérologique. Il s’agira de faire en sorte que 90 % des personnes séropositives commencent volontairement le traitement d’anti rétroviral et que 90 % des personnes sous Arv obtiennent une suppression virale durable. C’est dans cette dynamique que les participants au finish, se sont engagés à améliorer dans leurs pays respectifs la qualité des tests de dépistage et des soins, le niveau de performance des laboratoires, identifier les populations-clé (enfants, adolescents, femmes enceintes) comme porte d’entrée, renforcer les capacités des prestataires des soins et des acteurs communautaires, assurer le suivi des patients sous ARV et les stratégies d’appels d’offre et d’achat pour la réduction des coûts des réactifs et des médicaments.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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