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Sidwaya | Burkina Faso | 05/06/2014 | Lire l'article original
Il s’agit du renforcement du plateau technique des centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) de Dô et de Dafra pour décongestionner le CHUSS, de la construction d’une unité de dialyse dont le site est déjà acquis, et de la construction d’un nouveau bâtiment (en cours à l’hôpital) pour abriter les urgences médicales. Les autres thérapies énumérées par le gouverneur et ses collaborateurs sont l’installation d’un scanner de 64 barrettes, le renouvellement du plateau technique et l’acquisition d’équipement sur un programme de 4 ans pour un coût de 4 milliards de F CFA. Les autres remèdes cités par les conférenciers du jour sont la construction d’un troisième bloc opératoire à la maternité, l’érection d’un autre bâtiment pour renforcer la capacité d’accueil du département des médecins, la réhabilitation du bâtiment en charge des malades mentaux et la mise en œuvre d’un programme de formation du personnel spécialiste.
Les services de l’hôpital fonctionnent
Le gouverneur de la région n’a pas manqué de citer le projet de construction d’un nouvel hôpital à Bobo qui, selon lui, apportera un ouf de soulagement à toute la région des Hauts-Bassins.
En attendant la concrétisation de tous ces projets, le gouverneur de la région a déclaré que « tous les services de l’hôpital fonctionnent actuellement, malgré quelques difficultés ponctuelles, et cela grâce aux multiples efforts consentis par le gouvernement ». Pour étayer les propos du gouverneur, Michel Bamogo a affirmé que sa structure sanitaire a déjà acquis du matériel pour 800 millions de F CFA, et que les problèmes de la buanderie et de la morgue ont pu être résolus. Aussi le scanner, foi du DG, a repris du service. Répondant à une des préoccupations des journalistes portant sur le déficit de communication à l’hôpital, le directeur régional de la santé, par ailleurs président du Conseil d’administration du CHUSS, a laissé entendre que Souro Sanou sera bientôt doté d’un service de communication et de relations publiques. Quant à la non-disponibilité des médecins spécialistes, le directeur de l’hospitalisation et de la qualité des soins, le Dr Alexis Rouamba s’est justifié en affirmant que les médecins sont, pour la plupart, des hospitalo- universitaires et chercheurs. Leur temps est donc partagé entre l’hôpital, les amphis et les laboratoires de recherche. Aussi, l’hôpital fait face à un manque de spécialistes alors que le nombre de consultations ne fait que grimper, ce qui oblige souvent des évacuations de malades sur Ouagadougou, a-t-il ajouté. S’agissant des prestations des médecins dans les cliniques, le Dr Rouamba a dit qu’elles sont réglementées par des textes qui leur accordent une demi-journée par semaine dans les officines privées. Le directeur de la santé a saisi cette occasion pour inviter les malades à se référer d’abord aux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et aux CMA qui, en cas de besoin, vont les référer au CHUSS. Le gouverneur a aussi invité les bonnes volontés à « aider l’hôpital à aider la population ».
Adaman DRABO
Geneviève NACOULMA
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